18 décembre 2006

Naissance de Noa...


Noa est le premier bébé de mon entourage d'ami.
Jerôme et Céline se lancent dans la vie de parents !
Nous, nous avons 6 mois de vie commune, et nous y pensons déjà.... Mais pas tout de suite tout de suite !
D'autres bébés viendront égayer ce blog avant que ce soit le notre !

22 novembre 2006

Un an...



07-11-2005

Bonjour Maman,

As-tu des nouvelles de grand-père suite à sa ponction ?
Et après, il sort de l'hopital ?
Est-ce qu'ils l'ont réalimenté ?
Est-ce qu'il respire mieux ?

Dis-moi et j'appellerai grand-mère ce soir.

Ce matin, temps gris, 8°C, puis magnifique arc-en-ciel tout le long du chemin vers le boulot, puis pluie en descendant de la voiture.
(…)


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Bonjour Minette

Grand-Père est rentré vendredi 05-11 au matin, il a eu une ponction (1,5L environ). Il a mal comme après la 1ère ponction, le fait d'enlever l'eau à emmener de l'air et il y a traumatisme des chairs. On trouve qu'il respire mieux, c'est peut être du à l'oxygène (tubes dans le nez). Lui dit que ce n'est pas mieux.


Il a beaucoup d'air dans le ventre, il boit beaucoup, mange très peu, ce que nous avons signalé à l'infirmière. Elles lui donnent à la cuillère et notent ce qu'il mange. Grand-mère lui donne du Renutril l'après-midi et le fait manger le soir.

(…)

J'aurai des nouvelles ce soir.

Bisous

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10-11-2005

Julie,

Je ne sais pas si tu as eu grand-mère hier soir alors je te donne quelques nouvelles de grand-père.
Hier soir il était très serein, assis dans le lit sans oxygène, le regard clair et un petit sourire aux lèvres. Très surprenant par rapport à la veille. On n'a pas du tout envie de lui montrer de la tristesse...

Le cardiologue est passé et a proposé à grand-mère de le ramener à la maison avec assistance infirmière puisque qu'il n'y a pas de traitement particulier. Ca se fera semaine prochaine.

Je me suis entretenue avec lui hors de la chambre et il m'a avoué ce que nous savons tous déjà : qu'il est en phase finale et que le mieux pour lui est de revenir à la maison pour que grand-mère s'en occupe.
Il ne faut pas faire de forcing pour le faire manger ou autre, mais simplement être là quand il a besoin.

C'est la première fois que le cardiologue ne propose pas à grand-père une intervention ou un traitement spécial et c'est ça qui lui a fait comprendre que s'était la fin pour lui : Il a vu l'impuissance du médecin.
Le cardiologue dit qu'il est tellement faible qu'il va s'éteindre tout doucement, sans souffrir.
Mais il a été à chaque fois surpris de sa résistance depuis 25 ans.
Il m'a raconté qu'en 1988, il lui massait le coeur pendant qu'il était emmené en civière dans la salle d'opération. Il admire beaucoup grand-père pour sa résistance, sa motivation et son intelligence.
Ils sont liés par la maladie depuis 25 ans…

On sent grand-père anxieux de laisser grand-mère seule, mais je crois qu'il est prêt à partir. GM est très consciente, elle attend et redoute en même temps le moment où il va s'éteindre dans ses bras.

Voilà les dernières nouvelles. Avec ton père, on va le voir à midi.

Bisous, bonne journée

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14-11-2005

Salut Julie

Je sais que tu as appelé grand-mère hier soir. Voici quelques nouvelles.
Il y a eu des hauts et des bas ces trois derniers jours. Hier par exemple, il "délirait" (il parlait de route, d'organisation, nous reconnaissait mais comme dans un rêve) mais grand-mère ne s'en est pas bien aperçu.
A certains moment, il est "reconnaissable" et serein, et à d'autres moments on le sent malade et épuisé...

Odette arrive. Elle a prévu de coucher à l'hotel et elle a bien raison parce que nous nous sommes en panne de chauffage depuis jeudi dernier. (…)

Grand-mère t'a dit que grand-père rentrera probablement fin de semaine, pas avant...

Bonne journée

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Maman,

Grand-mère me dit qu'il mange mieux... elle a l'air toute guillerette, et après, très triste au téléphone, puis à nouveau souriante...
Elle me dit que grand-père ne lui parle pas de moi, mais qu'il est content quand vous êtes à coté de lui, et attend le moment où il reviendra à la maison.

C'est bizarre ces pertes de consciences non ? c'est quoi ? ça ressemble à après son dernier infarctus ?
(…)

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Bonjour Julie,

(…)
Oui, grand-père a des absences comme en 2004... Mais c'est la première fois que je le constate vraiment depuis qu'il est alité. Grand-mère passe effectivement par des moments de tristesse et d"'espoir" qui la rendent gaie... mais c'est court. Elle est souvent absente, aussi.
L'aide-soignante m'a dit qu'elle l'avait vu pleurer... J'y vais demain

Bisous

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16-11-2005

Bonjour Minette

J'ai vu grand-père hier vers 19h et il somnolait. Il n'avait pas son dentier, ce qui le veillit et le défigure véritablement. Il était sous perfusion car très faible. Il mange de moins en moins.

Il y a une kinésithérapeute qui passe deux fois par jour pour faire recoller les deux parois de la plèvre. Ce n'est plus de l'eau qu'il a mais de l'air ce qui fait le même effet que l'eau pour la respiration.

Un des reins ne fonctionnant pas bien, il a de l'urée dans le sang, et c'est ce produit toxique qui provoque ses égarements.
Hier je lui ai annoncé la venue d'Odette, il a sourit et avait l'air très content. J'ai l'impression qu'il est dans un doux rêve comme en 2004. Il nous perçoit mais comme à travers un brouillard. La réalité est mêlée au rêve ce qui le rend inconscient. Il dit vouloir rentrer mais sans plus de conviction. On ne sait plus trop quoi penser. On s'habitue à le voir ainsi et j'en perds sa véritable personnalité, comme tu l'as dit, grand-père est déjà parti. On a affaire à une personne changée, diminuée par la maladie.

Normalement, aujourd'hui, Dantan doit appeler Pittard pour mettre au point son retour. Il sera peut être rentré vendredi ? Je ne connais pas le délai nécessaire. Par contre, il y toute une organisation comme il ne se lève plus du tout : lit médicalisé, infirmière, aide-soignante pour la toilette, kinési, médecin... comme dit grand-mère, "je ne vais pas chômer", mais elle risque de s'épuiser. Il ne faut pas que cette situation perdure... Juste assez pour que grand-mère accepte complètement le départ de grand-père. Il est déjà parti, il lui a dit "laisser moi partir".

Odette arrive donc aujourd'hui et ils emmènent grand-mère à la clinique. J'avais prévu d'avoir Odette, Robert et grand-mère à la maison ce soir mais ça me semble compromis vu que le chauffage ne veut toujours pas redémarrer. Ils repartent demain matin.

Voilà les dernières nouvelles... appelle grand-mère régulièrement, ça lui fait plaisir.

Bisous

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Je ne pensais pas qu'ils feraient tout ça quand il rentrera à la maison... je ne sais pas si Grand Mère acceptera bien tous ces bouleversements...

"On s'habitue à le voir ainsi et j'en perds sa véritable personnalité, comme tu l'as dit, grand-père est déjà parti. On a affaire à une personne changée, diminuée par la maladie."

j'ai l'impression que je ne veux pas avoir ce souvenir là de lui dans la fin de sa vie... je préfère le voir en train de sourire devant vidéo gag, me carresser les cheveux et demander "comment ça va petit" à Jean...
Mon grand-père n'est pas quelqu'un qui reste constamment dans son lit, qui mange de la bouillie et qui ne me reconnait pas.........
Pourtant, il est encore là, et dans ses moments de lucidité, doit réfléchir beaucoup. Il doit vouloir des choses sans pouvoir les exprimer......... j'ai l'impression qu'il est enfermé dans ce corps malade.
J'ai l'impression que je préfère avoir de ses nouvelles de cette façon plutot que de réaliser violemment qu'il "n'est plus là" en le voyant...
J'y pense beaucoup et je me demande pourquoi je ne suis pas auprès de lui en ce moment...
Julie

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Ne culpabilises pas... il a besoin de calme et d'être avec grand-mère avant tout, ses souvenirs le nourrissent.
Maman

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18-11-2005

Salut Julie

Je fais suite à l'arrivée de Odette. Ils ont été agréablement surpris en voyant grand-père. Assis dans son lit, l'oeil vif et souriant. Il est sous perfusion ce qui lui a redonné un "coup de fouet".
(…)
Hier matin, Odette et Robert ont emmené grand-mère voir grand-père à 11h, eux sont partis à 13h et grand-mère devait rentrer par le bus à 15h. En une journée, grand-père avait décliné (c'est vraiment en dent de scie), il ne supportait pas la sonde urinaire qui l'irritait, n'a pas voulu manger et n'avait pas ses dentiers... C'est comme ça qu'Odette l'a découvert avant son départ et ça la vraiment perturbé. C'est vrai que nous, nous sommes habitués à le voir ainsi.

Grand-mère rentrant à 15h, il était prévu que ton père et moi allions le voir à 18h30. Quand on est arrivé, grand-mère était encore là. Elle avait attendu Dantan de 14 à 18h pour avoir des infos sur le transfert à la maison de grand-père. Elle a passé sa journée auprès de lui et n'avait rien mangé à midi (même pas la compote de grand-père) et comptait rentrer à 19h par le bus.
Elle était soulagée de nous voir et il a fallu lui rappeler qu'elle pouvait à tout moment nous joindre ou nous faire joindre par téléphone.
(…)
Tu vois ce n'est pas rose pour lui et nous en venons à souhaiter un départ rapide et en douceur de grand-père et chez lui de préférence. Il est trop conscient de sa situation... L'urée qu'il a dans le sang le fait délirer un moment, mais il reprend vite ses esprits... il ne vaudrait mieux pas.

Aujourd'hui on doit avoir des nouvelles pour son transfert… Je t'en dirai plus

Bisous

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21-11-2005

Bonjour ma belle

Il est 16h et Claude vient de m'appeler pour me dire de passer ce soir vers 18h voir grand-père. Les heures sont comptées... il faut lui dire au revoir...

Le soleil brille, le ciel est bleu azur… mais il fait froid.

Maman

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Bonjour...
C'est dingue ce que chaque mail de toi et chaque téléphone qui sonne et chaque appel manqué sur mon portable me créent une boule dans la gorge...
Et pourtant à quoi d'autre puis-je m'attendre..? je le sais bien que ça va arriver... quand...... je me dis que je rentre dans 25 jours... Mais je ne sais pas dans quel état d'esprit...

J'ai eu grand-mère qui me dit qu'elle ne pensait pas et surtout ne souhaitait pas (pour elle et pour lui) qu'il parte de cette façon, elle voulait un départ plus brutal, à cause d'un coeur qui s'arrête, mais pas à cause d'organes défaillants.
Je pense que c'est dur de le voir aujourd'hui ; elle me dit que vous êtes mal à l'aise de le voir sans dentier et moi, je me dis que je n'ai pas envie de le voir comme ça.
Elle pense que c'est pour ça que Monique ne vient plus le voir.

Même temps chez nous depuis vendredi...
Bisous
Julie

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Depuis samedi soir je redoute et j'attends ce coup de fil.
Celui de Claude est venu confirmer mon appréhension... et pourtant j'ai souhaité ardemment hier que ce coup de fil arrive vite. Je ne veux plus le voir se dégrader... je veux garder un bon visage en mémoire.

Merci à Morphine qui le met sur un petit nuage et lui donne un visage serein... et le fait glisser tout doucement dans le sommeil éternel… ce soir, cette nuit ou demain.
Maman

20 novembre 2006

Le we de tous les records...

J'écrivais il y a peu que l'on avait l'impression de ne pas avancer...
Ce week end est l'exemple que cette impression est fausse : la préparation étant bien souvent plus longue que la finition.

Ce que je vais énumérer ci-dessous
va donc se suffir à lui même :


- Location de l'outil pour percer le trou de la VMC : Mon homme, un pied sur l'escabeau, un pied sur l'évier, lunettes et bouchons d'oreille de protection, a percé en 1/2h un trou de 12 cm de diamètre dans du béton armé de 16 cm d'épaisseur.
La touche en plus : Un trou en haut des toilettes donne à présent au dessus de la fenêtre de la cuisine... en attendant l'appareil.


- Peinture des murs et du plafond : deux murs verts, deux murs et plafond blancs. On était déçu du rapport couverture/prix de la blanche au début, on avait l'impression d'étaler de la crème fraîche niveau texture. Remarquez, peindre dans le noir, c'est pas l'idéal pour voir si ça couvre bien. Le lendemain à la lumière, c'était mieux, malgré la conclusion de repasser une deuxième couche.
La touche en plus : Les traces au plafond des anciennes cloisons ont à présent disparu.


- Pose du parquet flottant : Après avoir enlevé les plinthes et scié les pieds de l'affreux sous-évier, viré les meubles dans les autres pièces et monté l'électroménager sur cartons, on s'est attaqué à cette pose de parquet, qui nous inquiétait depuis un temps.
L'ancien propriétaire feignant a posé le parquet dans le couloir dans le sens le plus facile : dans la longueur. Ce qui donne des paliers de porte à toutes les entrées de pièces, y compris la cuisine, qui, elle, avec notre passage, n'a plus de porte.
Après 10 min de réflexion devant une énorme meringue aux amandes, on a remonté nos manches, et on a enlevé le parquet du couloir ! 2 min chrono, c'était fait.
Ô merci à l'inventeur de l'enclic-clictement magique des lames de parquets de cet arbre appelé Agglomérhée (du latin Agglomérhéus).
Nous avons pu ensuite refaire l'ensemble cuisine/couloir en un seul tenant de parquet, sans seuil. Ca change tout.
La touche en plus : on va ragréer le sol au niveau du bac de l'affreux paillasson de l'entrée, pour y continuer le parquet.


Avec tout cela, nous avons même eu le temps d'acheter des cadeaux de Noël, de chercher un évier (qu'on n'a pas trouvé), de passer à Ikea, de casser l'aspirateur (j'ai bien dit Casser oui, donc on n'a pas pu le Passer), de voir la belle famille et de se faire un chinois dimanche à 22h !


Je n'ai pas écris la semaine dernière : on a un peu pris du recul, en ne faisant pas grand chose... à part dépenser de l'argent, puisque nous avons passé commande des meubles de cuisine ! Livraison prévue dernière semaine de Novembre.


Week end prochain ? : le chat va pouvoir pioncer tout seul et se faire une pizza devant un dvd, nous sommes à Rennes ches des amis... Ben oui ! on attend la cuisine maintenant !

16 novembre 2006

Mam'selle Bulle...





Mam'selle Bulle avait un rêve un peu spécial
Pour une bulle quitter la Terre c'est peu banal
Mam'selle Bulle...
Comme un funambule qui rêverait de s'envoler...


A l'envol d'un ballon Bulle s'est accrochée
Championne de l'aviation Bulle commence à s'élever
Aux dessus des arbres un alpiniste anglais (Hello!)
Lui indique le haut de la montagne
Mademoiselle n'est pas rassurée
Elle se demande où le ballon se dirige
Mademoiselle tout en haut avez vous le vertige?

Mam'selle Bulle avait un rêve un peu spécial
Pour une bulle quitter la Terre c'est peu banal
Mam'selle Bulle...
Comme un funambule qui rêverait de s'envoler...

Balayée par un vol d'hélicoptères
C'est fou le nombre d'habitants qu'on peut croiser en l'air
Guidée par les planeurs, le bourdon d'un ULM
Qui tire derrière lui un drapeau avec écrit: Je t'aime (je t'aime!)
Dire bonjour aux avions, croiser des hôtesses de l'air (bonjour!)
Des colombes, des pigeons battant des ailes à l'envers

Mam'selle Bulle traverse les nuages
Enfile un pull, il fait froid au-dessus des orages
Mam'selle Bulle...
Comme un ver luisant qui rêverait d'un feu follet

Mam'selle Bulle tourne la tête en arrière
Elle aperçoit un point qui ressemble a la Terre
Faut faire vite une bulle ça peut éclater
Elle croise Spoutnik le satellite qui lui a tout a expliqué

Mam'selle Bulle n'est pas très noctambule
N'a pas prévu dans son paquetage
Qu'il ferait noir dans les nuages
Mam'selle Bulle...
Comme un papillon de nuit vers l'étoile qui l'éblouit

Au ciel étoile Bulle s'est accrochée
Et c'est dans la voie lactée que Mam'selle décida d'habiter
Ainsi dans le ciel depuis des millions d'années
Madame la Terre observe cette bulle illuminée
Chaque soir quand la nuit vient à tomber
Mam'sellle Bulle sur nous veille jusqu'à ce que le soleil l'interpelle
Mam'selle Bulle!
(Oh la lune! eh! la Lune! c'est le soleil qui te parle oh)
Mam'selle Bulle

(Laisse la place il faut que se lève le jour )
Comme un funambule qui rêverait de s'envoler
Mam'selle Bulle avait un rêve un peu spécial
Pour une bulle quitter la Terre c'est peu banal
Mam'selle Bulle... (Qu'est ce que tu fais)
Comme un funambule qui rêverait de s'envoler...
(Cadavre)
Mam'selle Bulle avait un rêve un peu spécial
Pour une bulle quitter la Terre c'est peu banal
Mam'selle Bulle... Comme un funambule qui rêverait de s'envoler...
Mam'selle Bulle...

Tryo - Mam'selle Bulle
Obsèques de Chloé

Petit Ange Chloé...



Salut ptite puce
Si tu veux parler, je suis là, même si je pense, il n'y a rien à dire.
....

Bisous et plein de courage pour toi et ta famille
J.

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Bonjour toi!

J'essaie de parler mais j'ai toujours peur que les larmes arrivent plus vite que mes paroles.
Je parle mais pas de tout ce que j'ai sur le coeur au fond de moi, enfin pas si au fond que ça.
Je me sens vide.Je n’ai plus la petite flamme que Chloé avait allumé en venant au monde.
Je suis enragée, perdue, je ne comprends pas POURQUOI !!!!!!!???
Ma sœur est tellement forte...
Elle a vraiment fait tout ce qu'elle souhaitait envers Chloé. Elle n’aura pas à avoir de regrets sur son adieu à sa petite puce…
Une fois dans le cercueil elle lui parlait, la rassurait...lui disait que là haut avec les anges elle serait bien...qu'elle souffrirait moins. Que là haut des personnes qui nous avaient quitté et que nous aimions l’attendaient.
Elle sera toujours sa fille ainée, et elle ne cherchera pas à la retrouver dans ses frères ou sœurs.
Elle a mis la musique de son nounours en marche, la seule musique qui accompagnait ses journées et ses nuits, la seule qu’il lui sera offert d’écouter… là ça a été très très dur...j'ai dû sortir de la chambre funéraire pour ne pas briser le silence...
Je n'ai pas pu la voir vivante et je m'en veux tellement...je n'ai pas de beaux souvenirs....je suis arrivée la veille au soir et j'ai failli aller la voir mais sans les parents, je ne pouvais pas...ils venaient tout juste de la laisser, elle allait beaucoup mieux et il n’est pas simple de rester dormir avec elle.
Je me suis alors dis "Ce n’est pas grave, je la verrai demain"...
Sauf qu'à 6h20 le lendemain elle était partie...
J'avais jamais vu quelqu’un sans vie, Chloé ne ressemblait plus à ce qu'elle avait été...
Les trois jours précédent l'enterrement...elle avait beaucoup évoluée...et du coup elle était un peu dévisagée...c'était très dur...et je n'ai que cette image d'elle...

Ma sœur et son fiancé ont fait un film d’elle sur ses premiers jours de vie.... (Elle a vécu 10 jours)...je le regarderai plus tard...hier et les jours d'avant...c'était trop dur pour ses parents...
Voilà...
Je ne pensais pas qu'elle serait partie si vite, sachant qu'elle avait réussi à se battre pour sa naissance, pour son opération, et cette £%#*@ de bactérie lui a pris sa vie....un streptocoque...j'ai toujours détestée la microbiologie.....

Merci à toi t'avoir lu tout ca...ca me fait du bien de le partager avec toi...et c'est plus facile d'écrire que de parler...

Je te fais de gros bisous

S.

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Salut miss,

Merci à toi de te confier comme ça à moi.

Un streptocoque... rien à voir avec sa malformation ?…
Comment ça s'est passé après l'opération, celle-ci s'était bien passée ?

Je sais que ce n'est pas le même drame, mais tout ça me remonte à 1 an en arrière, à la mort de mon grd père, le 22 novembre.
Le 25, quand on sera tous ensemble à Rennes, ça sera le jour un an après son enterrement.
Des souvenirs remontent. Moi aussi j'avais peur de ne retenir que l'image de lui, au visage souriant impersonnel et non familier, dans son cerceuil dans la chambre funéraire.
Mais plus le temps passe, plus ce sont les autres images qui prennent le dessus : Mes derniers mots, les derniers mots qu'il m'a dit................ j'ai les larmes aux yeux.....
C'est affreux de perdre des personnes chères.
Regarde et impregne toi des images que tu vas voir du film, pour que ce soit ces images qui restent.

J.


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Bonjour,
L'opération s'était très bien passée ...tout comme sa naissance...
On ne sait pas si c'est nosocomial ou pas...et sincèrement on ne l'espère pas.....
Si elle est morte de son hernie ou de sa malformation des reins...Ca serait plus facile à digérer...

Je serai de tout coeur avec toi le 25...1 an déjà...je me rappelle très bien quand tu m'avais parlé.
Je sais que c'est douleureux, mais pour mes grands parents il y a déjà plusieurs années de ça...ça ne m'avait pas fait aussi mal, alors que je les aimais.
Perdre une personne chère quelle qu'elle soit, c'est triste et douleureux...mais quand cette personne est agée...j'arrive à me dire que c'est la vie, que c'est le cycle de la vie qui veut ça...

Mais Chloé, elle n'avait que 10 jours ...Et elle n'a même pas connu ce que c'est de parler, de marcher, de pleurer, même pas de boire au sein de sa mère ou dans un biberon, elle n'a pas eu son premier sourire sa première dent......tu comprends ce que je veux dire? Elle n'a rien vécu...elle n'a pas de souvenir...elle n'était qu'à 0.03 % de sa vie, si tu considères une moyenne à 80 ans de vie...

Je ne dis pas que c'est pire....juste que c'est encore plus injuste....

Merci d'être là miss....

Bisous tout plein

S.

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Je suis tout à fait d'accord avec toi, ce n'est absolument pas la même chose, j'en suis consciente, j'essaie juste de comprendre cette colère qu'il y a en toi en prenant le cas personnel qui m'a le plus touchée.
Tu as raison, c'est injuste, mais n'est-ce pas aussi ça la vie ? C’est dur, mais peut etre qu'elle aurait eu une vie difficile au niveau santé, et que le sort en a décidé autrement.
Elle n'était pas comme les autres bébés à la naissance, la science d'aujourd'hui a essayé de réparer les choses que la nature a ratées, et elle n'a pas réussi...

Je m'excuse si je te choque ou si je suis maladroite, je sais que c'est irréparable et qu'aucune parole ne pourra rien n'y faire, j'essaie de te parler de choses difficiles... et c'est difficile.

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Tu as raison...c'est ce qu'il faut que je me dise...ma soeur a ce raisonnement...moi j'ai encore du mal mais c'est ça qu'il faut que je me dise, c'est tout à fait ça.

Il faut que je sois forte, pour elles et lui…pour Chloé, sa mère et son père…

Je l’aime cette petite…pour toujours



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Dors bien petit ange Chloé.........

06 novembre 2006

Petits pas par petits pas... Noël approche...


On avance à petits pas sur la préparation de la finition de la cuisine...
Nous en sommes dans les travaux qui ne se voient pas : enduis, ponçage, on enlève les plinthes, on déplace le tuyau de gaz pour que le robinet arrive au bon endroit.
Après une nuit difficile (je passe les détails) sous une petite tente au bord d'un lac, une pizza dans le ventre et une lueur de lune magnifique, une aide précieuse a fait son entrée dans l'appartement : Un débrouillard prénommé Philippe a exécuté en deux temps trois mouvements un déplacement de sortie de gaz avec une dextérité qui nous a laissé pantois. Nous n'avons pas trouver autre chose à faire que de le regarder faire.

Après 20 min de démonstration, nous sommes passés dans la salle de bain pour enlever l'infâme bidet. La bête ne voulait dans un premier temps pas nous quitter, restant accrocher à diverses vis d'origine inconnue des bricoleurs modernes.
Puis, une fois déplacé, ce sont les arrivées d'eau qui ont résisté 1h30 au professionnel, qui s'y est repris à 4 fois pour leur fermer le bec.
Elles crachaients de la vapeur d'eau de toutes leurs forces, comme des petits fantômes de bidet qui ronchonnaient !
Oui bon d'accord... quand on chauffe et qu'on pince un tuyau de cuivre rempli d'eau, ça fait de la vapeur qui essaie de sortir...

La rupture entre rémy et le bidet au dessus de la benne de la déchetterie fût brutale mais vitale pour le bien-être de notre future salle-de-bain.

Et en vrac, ce que nous avons fait ce week-end ;

On a regardé les crédences à Leroy Merlin, mis la deuxième couche de peinture blanche sur la fenêtre, calculé les surfaces à peindre pour l'achat des peintures, ôté le meuble haut (maintenant il est dans la salle, c'est beau) pour dégager les murs et enduire les trous, comblé les grosses irrégularités des chants des murs en béton, tout préparé pour mettre la peinture au plafond et sur les murs, eu des bonnes idées pour le carrelages restant au dessus de l'évier et pour le nouveau coffrage du dessus de la fenêtre, et déterminé la longueur de plan de travail à commander chez Ikéa, réservé la location de l'outil qui va percer le trou pour la VMC dans le béton armé.


voilà, la suite la semaine prochaine.

02 novembre 2006

La clim' à la Toussaint...



Après un mois d'octobre de folie (en matière de météo) : je parle de départs du boulot dans une voiture indiquant 28°C, de ballade en tee-shirt en haut d'une citadelle sans un brin de vent, de matins à monter dans la voiture en pull sous 16°C…
Cette nuit du 1er Novembre 2006, nous avons mis la clim… hum, enfin… j'explique :

Comme prévu, après un week-end de préparation, nous avons peint les fenêtres de la cuisine (pas de budget, et surtout pas assez de libertés pour les changer complètement).


Ce matin, quand Rémy s'est levé et a ouvert
la-chose-que-déteste-le-chat-et-qui-nous-sert-à-l'empêcher-d'entrer-dans-la-chambre, j'ai senti un vent froid s'engouffrer dans cette dernière.

4°C en effet ce matin... dehors oui, certes, mais qui n'ont pas hésité à se faire un ptit nid chez nous pendant la nuit.
En clair, on a posé la première couche de blanc hier vers 15h sur les montants et les ouvrants (convenablement décrochés au préalable), et avec 9h de sèchage, on n'a pas pu remettre tout en place pour la nuit, au risque de laisser des empreintes digitales sur la toute-belle peinture.

Donc, après une hermétisation du trou béant (aspirant,… ou plutôt soufflant, par je ne sais quel phénomène physique, un vent glacial que la mise en chauffe du gaufrier n'a pas su contrer) par un carton géant maintenu entre une tringle à rideau de douche extensible qui ne s'est pas vendu au vide-grenier (comme quoi, tout a du bon!) et l'extérieur des montants (attention la phrase n'est pas finie !), nous avons pu manger sereinement.
Ce ne fut que bref, puisque que le carton a décidé de se faire la mâle et de s'envoler dignement vers d'autres horizons. Sans pour autant atterrir au sol, où nous aurions pu le récupérer…
Non, il est tombé chez la voisine du dessous (qui va bientôt pouvoir se faire une boîte à outils à nos frais : elle dispose à présent d'un carton de protection et d'un bout de papier de verre, et elle aurait pu bénéficier d'un pinceau et d'un tournevis que j'ai failli lâcher dans la journée).
Nous avons dû réfléchir à une seconde méthode pour couper le vent, cette fois sans carton… C'est cette espèce de couverture de protection qui s'y colle finalement, fixée en haut par un coincement méthodique dans l'ancien volet, et en bas par de multiples bouts de scotch.
On aura l'air de camps-volants pour la journée.


Bon et le résultat vous me demandez ?!
Ca change tout de donner un coup de peinture... enfin, un "coup"... on a fait ça dans les règles de l'art quand même...
Dévissé toutes les charnières et autres parties non bois, poncé tout
es les parties à repeindre pour enlever le vernis, rebouché les trous, décapé toutes les parties métalliques qui n'ont pas à être peintes, peint une première couche de blanc.

Puis on reponcera cette couche, pour en remettre une deuxième...
Et pour clôturer l'affaire, on a à changer une des vitres, dans laquelle ils ont percé le plus merdiquement du monde une --comment pourrais-je appeler ceci...-- une... aération...
c'est à dire une grille en plastique, en plein milieu d'une des vitres, la fêlant sur toute sa longueur.

De plus, j'ajoute que Rémy a expédié à coups de scie le "plan de travail" (ils devaient appeler ça comme ça) à côté de l'évier. C'était moisi à en avoir honte.
AVANT :
En cours :
On attend avec impatience la nouvelle porte d'entrée et la fenêtre de la salle de bain, dont on n'a pas de nouvelle.

Prochainement :
On doit percer le trou dans le mur porteur pour passer la gaine de la VMC. Ca, je sais pas comment on va faire... 'faut se renseigner chez Kiloutou.

30 octobre 2006

C'est mieux quand on est deux à bricoler...



Des nouvelles de ces deux derniers week-end de travaux ?

Oui donc, rapidement... le 22 Oct, ce n'était pas dehors qu'il faisait 38.9°C, mais dans mon corps... donc je n'ai... rien fait... à part dormir et regarder Rémy monter les portes du meuble du bureau et l'armoire de la chambre. Les travaux, c'est mieux à deux !

Et le 28 Oct, nous avons démonté le coffre du rideau au dessus de la fenêtre de la cuisine, fini de détacher les carreaux du mur, et poncé la f
enêtre de la cuisine.

AVANT - APRES :
En lisant ça, je suis un peu septique, j'ai l'impression que ça n'avance pas. Je crois que tant que nous n'en serons pas aux finitions, les travaux n'auront rien de bien flagrant...
Pour le moment, nous passons le samedi dans les magasins de bricolage (et aussi de vêtements des fois !) et le dimanche après-midi à bricoler.

L'enclenchement de la vitesse supérieure sera de faire les magasins en semaine et les travaux le dimanche ET le samedi. Mathématiquement, on avancera deux fois plus vite.
Il ne nous reste plus (ou "il nous reste" ! soyons optimistes !) que sept week-end avant celui de Noël, dont un où nous ne serons pas là, et peut être plusieurs samedi à chercher des cadeaux de Noël (véritable soucis à l'heure actuelle, plus important que les travaux au niveau prise de tête).

16 octobre 2006

Apprentissage des gros-oeuvres



Ca, y'est ! ça a vachement avancé !
- on
a acheté un radiateur sèche-serviettes pour la salle de bain (ça caille avec cette andouille de vitre pleine de trous !)
- on a presque tout enlevé les carreaux de la cuisine (restent ceux au dessus de l'espèce de chose qui tient l'évier et qui nous sert de pose-micro-onde).

- on a acheté un meuble pour le rangement dans le bureau (enfin, le squelette du meuble, restent les portes à choisir).
- on a mis le futon à la place du clic clac (qui n'est toujours pas vendu.. donc il est dans le salon maintenant...)
- on a trouvé une idée pour ranger les vetements dans notre chambre (donc on retourne à Ikea vendredi prochain).


et... !

roulement de tambour !!!

- on a démoli les cloisons en trop autour de la porte de la cuisine et autour de la porte de la salle (avec la fenetre) !
Des gravats partout, de la poussière de plâtre et de béton jusque dans les trous de nez, un plafond à raccorder, une gaine électrique qui pendouille, des raccords de parquets à faire, des bouts de verre éparpillés, 2h de bruits de 14h à 16h (on s'est timé comme des pro !), un chat qui dors au soleil, moi avec des lunettes de soleil de pouf en guise de lunette
s de protection. <- trouver l'intru ! Résultat, ben on était tout contents et tout fiers de nous ! on regarde l'heure de fermeture de la déchetterie, histoire de classer l'affaire et de ne plus entendre parler des restes du désastre...
On charge la voiture, on sangle le coffre ouvert, on part, avec les chambranles poussiéreux et clouteux entre nous deux !

Et là, surpriiiiiise : La déchetterie fermée !! demi tour vers une autre ! on nous ferme la porte au nez !
Retour au bercail avec les gravas.... dégoutés...

Ca a assommé notre motivation :
Il est parti jouer de la guitare pour oublier, et moi j'ai fini silencieusement d'effacer les traces de l'éboulement avant de faire à manger.

On s'est endormi à 23h30 devant la télé. Crevés, et aigris que le week-end se termine.

Et ?
Ah bâh oui, je vous ai pas dit comment qu'c'était bien maintenant !
De la lumière tu as voulu, de la lumière tu auras ! En entrant dans l'appart, on a l'impression d'être dans le salon, une grande bouche nous attire à lui maintenant, avec la lumière de la cuisine qui ose s'aventurer jusque dans le couloir !
On ne pourra plus regarder la télé pendant qu'une lessive tourne à présent (c'était le seul avantage d'avoir une porte).
Mais quand un de nous deux glande dans le canapé, celui aux fourneaux le voit ! (ou inversement !)

13 octobre 2006

Rideauuu !…


Bon, voici la première photo de notre appartement (‘fin, du miens, mais c’est quand même le notre).
Ca donne hein !
Non ? ah…. nan nan, c’est pas provisoire…Pourquoi on dirait ?
C’est juste qu’il y a encore eu une porte victime de mon rejet de ces choses qui servent à boucher hermétiquement une pièce (que j’aime les lofts !).

Bon, avant tout débat artistique ou esthétique, parlons technique (tic tic !) :
On a mis un rideau (bon d’accooord : J’AI mis un rideau), parce que la porte du cellier (oui, tout ça pour un vulgaire cellier vous me direz…) s'ouvrait vers l'intérieur, ce qui gâchait une place monstre (j'ai en effet un pêcheur bien équipé à la maison maintenant, il me faut du rangement). Donc, j’ai enlevé la porte.

Pour vous prouver le rejet : arrivée dans l’appart à huit portes (pfiouuu ! et encore je n’compte pas la porte d’entrée !), j’en suis à six aujourd’hui, avec un objectif à cinq (dont une coulissante ; sa naissance vous sera sûrement contée dans un prochain épisode).

Nous pourrions atteindre les quatres portes (le minimum vital ; je ne me vois pas sans porte aux toilettes et avec l’impossibilité de bloquer le chat en dehors des chambres !), MAIS grande preuve de notre intelligence (ou de notre prévoyance comme vous voulez), nous gardons une alternative en cas de renouvellement de crise urinaire du poulet : on l'enfermera dans la zone WC/SdB/cellier/p’tit couloir.

Ce week end, on anéantit peut-être celle de la cuisine.

On enchaîne sur l’esthétisme, j’ai cru en entendre rire au fond de la salle là bas !
Qu’est ce que j’entends ? « Ce rideau est un peu court non ? et peut être pas assez lesté… Il manque pas un coup de repassage ? … Ce sont des vraies fleu
rs ? et pourquoi un rideau ?»
Pour la dernière question, j’ai déjà traîté.

Sinon…
Oui, ben pour la hauteur…, ben tiens parlons-en de la hauteur !!!
Je l'achète, fainéante, je l’déballe, je l'pends (la tringle attendait depuis déjà quelques semaines).

Résultat : il balaye le sol sur 20cm....
Je me dis ; j'ai pas envie de faire un ourlet....

Ensuite IDEE ! je vais le laver !
Je le lave, je le sèche, je le repasse même !
et... je le pends... Ah ben ça a bien marché l’idée du rétrécissement à la machine ! trop même !
Super, maintenant, il va à la pêche aux moules mon rideau...mon rideau rose…

Pour finir sur la touche artistique :
Vous remarquerez également le lustre au plafond, design et épuré, effet provisoire complètement hype ! comme les L. l’aiment tant...
On pourrait y accrocher des fils de fer avec des p’tits papiers au bout que ça donnerait l’illusion d’un luminaire à 400€ des boutiques design !
‘Faudra quand même pas mettre le feu, ce serait dommage de l’abîmer à ce prix là…. O_o …. Ah non, suis-je bête…

Petit virage …



Je vais partir sur des posts (pour Grand-Mère : des « posts », ce sont les messages qui composent un blog) un peu plus… « légers »… je dirais…


Enfin…, sur des messages un peu moins « phylosophiques »…

Mouais non, en fait nettement moins !, mais qui seront gravés ici…

L’objectif de mon blog étant de garder sagement des choses que j’aimerai relire plus tard, cette décision ne tranche pas avec l’origine de cette création de site, remarquez !…

05 octobre 2006

Le jeu du facteur...


Stage "être acteur de progrès" : Après un peu moins de 48h passées ensemble, le jeu du facteur est lancé : Tout le monde va devoir écrire un petit papier pour chacune des personnes présentes.
Thèmes : Trois forces que l’on ressent chez la personne, et une voie de progrès qu’on lui conseille.
Les petits mots sont placés en petitspaquets, par destinataire….
Quand Patrick frappera dans ses mains, le silence se fera, lourd, chargé d’émotions, les participants se plongeant dans les pensées des autres à l’ouverture de leur "courrier"…


- - - - - - - - -

Patrick
Forces :
« - J’aime ton authenticité, tu dis ce que tu penses, au moins, il n’y a pas de non-dit
- Tu es sensible, une capacité à écouter, à exploiter
- Volonté de comprendre les gens et dépasser les a priori
- Ouverture
- Dynamique, capable de beaucoup de travail »

Voies de progrès :
« - Arrêtes de t’auto flageller : Si tu es là, c’est pour tes qualités, y as-tu déjà pensé ?
- Apprends à voir et accepter ce que est bien en toi
- Ecoutes-toi, sois généreuse ; regardes ce que tu reçois et savoures-le
- Changer pour changer, ça ne sert à rien. Donnes-toi une finalité, une vision et ensuite, avances »


Julia
Forces :
« - Tu sembles aimer le partage, tu es là pour donner de ta personne et apprendre des gens
- Tu as une grande capacité d’acceptation et donc d’objectivité (rare). Tu me sembles avoir un bon sens des réalités
- Tu sembles être très honnête avec les personnes qui t’entourent »

Voie de progrès :
« Je te trouve dure avec toi-même, malgré ton objectivité générale… dû peut-être à ton manque d’assurance. »


Patrice
Forces :
« - Rigoureuse : J’ai ressenti que tu appréciais les choses claires et structurées
- Attentionnée : Tu sais faire passer ou recevoir de l’émotion
- Analyse : Très à l’écoute avant d’intervenir »

Voie de progrès :
« Confiance en toi : Je pense que cela peut t’aider à vaincre tes problèmes de communication. »


Anne-Christine
Forces :
« - Tu fais un énorme travail sur toi, tu analyses beaucoup pour essayer de trouver des solutions
- Beaucoup d’humour
- Beaucoup de sincérité »

Voie de progrès :
« Tu es trop dure avec toi-même, il faut que tu t’aimes toi-même »


Aline
Forces :
« - Sincérité : Tu donnes envie de te faire confiance car dis les choses avec franchise
- Le calme, la tranquillité : Tu parles avec assurance et semble vraiment à l’aise. Je te vois posée.
- L’humour : Je te trouve plutôt rigolote, souriante »

Voie de progrès :
« Oser t’ouvrir d’avantage vers les autres et t’imposer »


Jean-Marie
Forces :
« Je ressens chez toi une personne sensible, protectrice »

Voie de progrès :
« Ne pas toujours être sur la défensive »

Lionel
Forces :
« - Tu es intéressante à écouter
- Tu es une battante
- Tu es attentive »

Voie de progrès :
« Je te trouve soucieuse »


Eric
Forces :
« - Tu es accueillante rapidement avec les gens inconnus
- Tu dis ce que tu penses
- Tu es sérieuse dans ton boulot même si tu as une période de doute en ce moment »

Voies de progrès :
« Arrêtes de te sous-estimer »

Bruno
Forces :
« - Vouloir bien faire
- Demandeuse de travail
- Et un côté de sensibilité »

Voie de progrès :
« Sois moins impulsive »


Carole
Forces :
« - Tu es sûre de toi, tu as confiance en toi
- Sincère et directe
- Drôle et très touchante »

Voie de progrès :
Travailler sur toi-même pour changer ta vision des autres sur toi »

02 octobre 2006

Moi... faite de contradictions



Je réfléchis depuis un temps sur LA REMISE EN CAUSE.

Je me rends compte en effet, de deux de mes comportements que l’on pourrait qualifier de contradictoires, mais qui, pris séparément, me représentent tout à fait
- je m’adapte vite à toute situation, ou à toute nouvelle chose… Je m’en suis tellement accommodée que j’en oublie l’état des choses passée, qu’il ait été meilleur, ou pire.
- Je n’aime pourtant pas la perspective d’un changement. Peut-être pourrait-on voir ici apparaître mon trait de caractère dominant : la faineantise

Parenthèse sur ce trait de caractère :
Ma faineantise à moi se caractérise ainsi :
- je n’aime les contraintes que lorsque vient le moment de les accomplir.
- il m’arrive de ne pas avoir envie de faire ce que pourtant j’adore faire
- je me contente du cran juste au-dessus du minimum (ne s’applique cependant pas à tout)
- je suis consciente de ma flemme et j’essaie de penser à la soigner (tournure volontaire de la phrase !)

Tout ça pour retomber sur le fait que :
Je n’aime faire ce que je dois faire que lorsque j’ai envie de le faire
J’aime donc l’autonomie en quelques sortes, de façon à décider de ce que je vais faire sur le moment présent.
Mais comme il faut me pousser pour me motiver et me dire ce que je dois faire pour que ça me pousse à le faire… comment allier cela avec l’indépendance ? Je pense ici en particulier dans la (ma) vie professionnelle…


Et pourtant, j’aime la nouveauté
J’explique :
- je ne finis pas pour commencer quelque chose de nouveau : je commence le schampoing que je viens d’acheter avant de finir l’ancien flacon (et c’est pareil pour tous les consommables : produits ménagers, chocolat, pâtes, chewing gum, etc…),
- « je n’ai jamais rien à me mettre » si je n’ai pas de nouveaux vêtements,
- quand un objet nouveau arrive chez moi (un meuble, un objet…), cela m’incite à tout ranger et mettre en place les affaires autour, la pièce, voire l’appartement.
- Je déniche tout le temps les innovations dans les magasins, et aime me faire mon avis.


La morale, c’est que je devrais plus souvent me remettre en cause, en oubliant les difficultés du changement, et en pensant à l’après…
En plus, cela a l’air de me réussir ces derniers temps.
Les décisions dures amènent souvent du mieux.


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Tout ça est bien brouillon, cela virevoltait au-dessus de ma tête et j’ai essayé de tout attraper pour l’écrire, ce n’est pas facile de mettre tout dans l’ordre, ça part dans tous les sens.
Je souhaitais poser ces ressentis, pour pouvoir les relire plus tard.
Le mode d’emploi de Citizen est bien compliqué… le propre de l’être humain…

26 septembre 2006

Moumoune ! t’es chiaaante !!



Nom officiel
: Noisette
Type : Rouquine européenne, taille mannequin, poids plume, beau pelage, santé de fer.
Parents : Couple de chats de ferme solides
Caractéristiques : Bavarde, tout le temps avec nous, toujours prête à récupérer un bout de viande qui tombe de la planche à découper.
Inconvénients : perd ses poils, nez mouillé, salissante en voiture…
Surnoms : Moumoune, La Belle (répond aussi à l’appel de l’ouvre-boîtes électrique, du couteau sur la planche à découper et au « potch » du couvercle du KiteKat)


Nait en avril 1989, arrivée à Chevigny en mai 89.
Nous quitte le 28 février 2006.

C’est l’âme de la maison, notre premier chat, la plus belle, la plus maline, la plus fidèle. Elle nous suit dans deux déménagements (en plus de son arrivée chez nous). Mon frère avait trois ans quand elle a débarqué, il a vingt ans quand elle s’éteint. Un bon bout de chemin ensemble.
Trois mois après lui, elle est partie rejoindre Grand-Père, qui aimait la caliner à la fin du repas, en faisant voler des poils partout.

Elle voit affluer deux chatons, rouquins comme elle, mais elle n’est pas pour autant leur maman. Puis deux puces de la SPA nous rejoignent, et encore un jeune rouquin fou, et pour finir, elle accueille avec indifférence le Ghinzu du sud-ouest.

Adulte, elle est tout le temps collée à nous, suit maman dans le sous-sol, accourt au bruit du couteau dans la cuisine, se met en position du camion à nos côtés le soir sur le canapé. Elle est vive et finaude, se glisse entre nos jambes quand on veut l’enfermer, trouve toujours par un moyen ou un autre d’ouvrir une porte fermée.
Elle chouine constamment, pour attirer l'attention, mais aussi parce qu'elle mange bouchée par bouchée, certe, comme un vrai chat... mais c'est sans compter ses jeunes congénères qui lui finissent sa gamelle en moins de deux...
Et il y a aussi le calvaire, pour elle comme pour nous d’ailleurs, de la visite annuelle chez le vétérinaire… je n’en parle pas, tout le monde s’en souvient…

Petite, pas très caline, elle jouait avec des ballons de baudruche dans le jardin, grimpait à la moquette du mur du garage, n’osait plus redescendre du toit quand elle sortait par un vélux et parfois au petit matin, nous déposait des taupes sur le paillasson.


Récis de son déclin :

« Si tu voyais moumoune, tu ne la reconnaitrais pas. Elle fait peine à voir, elle doit peser 2kg5. Le vétérinaire dit qu'elle n'a rien. Les médicaments pour donner de la force et de l'appétit ne fonctionnent pas. On a l'impression qu'elle n'a plus la force de manger. Elle lape et boit, c'est tout. Elle reste prostrée et dort beaucoup.

…Suite et fin : Je viens d’aller chez le vétérinaire chercher de quoi la nourrir à la pipette. A midi, quand je lui ai donné par petites doses, elle se débattait. Je l'ai posée au sol et là vraiment ça n'a pas été, elle a perdu l'équilibre et pour la première fois il y a eu un cri de plainte.

Je l'ai emmenée chez le vétérinaire. C'est fini. Il dit qu'elle avait certainement un cancer de l'oesophage ou de l’estomac, qui l'empêchait d'avaler.
Elle était trop agée pour subir une anesthésie.
Voilà... c'est fou comme cette Moumoune va nous manquer... »

11 août 2006

Batterie'Story



C’est l’histoire de deux amoureux qui veulent se retrouver. Ils ont leur batterie d’amour déchargée.
En fait, ya un amoureux qui est à la pêche (c’est le garçon) et l’amoureuse elle, elle est au travail. Parce que dans une fabrique de gâteaux, il y a beaucoup de travail en été ; et oui, il faut les créer les goûters des enfants pour la rentrée.

Lui, il est à la pêche depuis deux jours, et deux jours pour des amoureux, c’est très très très long. Ils se téléphonent très souvent, mais c’est pas pareil quand même au niveau du rechargement de leur batterie d’amour.
Alors ce soir là, elle sort de son travail et part à sa recherche, accompagnée d’un plan qu’elle a imprimé sur Internet (ils aiment bien Internet elle et lui…).

Elle roule, vraiment impatiente, pendant que lui, il rame sur son Zodiac, mais ça c’est juste avant de trouver un gentil monsieur en ski nautique qui va lui proposer de le remorquer.
Presque arrivée, elle peut pas s’empêcher de l’appeler pour voir où il est, et s’il est arrivé.
Ils se cherchent un peu, et quand il la repère, il lui fait peur en lui faisant croire qu’elle s’est trompée de plage.
Alors ils se retrouvent enfin et ils se sautent dans les bras. A ce moment là, on voit très bien qu’ils sont amoureux fous !

Ils ne perdent pas de temps alors ils prennent vite le pique-nique et cherchent un petit coin tranquille pour manger au bord du lac.
Ils en trouvent un tout bien, ensuite ils s’installent et commencent à manger car lui, il a très faim, c’est pas très bon les boîtes de conserve finalement.
Après ils parlent et lui, il lui explique la météo : il voit qu’il pleut au loin sur le lac, parce que le ciel est net, après c’est trouble, et après ça redevient net. Ca veut dire qu’il pleut.
Et ça lui fait réfléchir que peut-être il pourrait pleuvoir sur eux bientôt… Elle est pas contente quand il dit qu’il faut retourner à l’abris dans la voiture. Ils ont raison parce que les nuages, ils sont quand même bien gris.

Ils rattroupent tout et courent avec leurs tongs se mettre dans la voiture. Là, c’est vrai, il pleut pas, mais du coup, il fait chaud. Ils continuent de manger, mais c’est sûr, c’est moins romantique !
Alors ils ouvrent les vitres électriques, et les referment quand la pluie rentre dans la voiture. Ils se mettent de la musique, ça c’est pratique au moins. Elle hésite même à mettre l’air tout froid de la climatisation, mais il lui dit que ça va décharger… que ça va décharger… LA BATTERIE …
C’est vrai que c’est pas le coup de la panne qui le dérangerait, mais il pense surtout qu’il va devoir ramer deux heures pour repartir, et en plus, sous la pluie.

A un moment, ils se disent qu’il va falloir se quitter parce que ça va pas être facile s’il doit longer les rives parce qu’il sera dans le noir.
Les batteries sont loins d’être au max, mais elles ont repris du poil de la bête.
Alors ils sortent de la voiture et là, ils se font plein de gros bisous tristes.
Il s’éloigne, et elle, elle remonte dans la voiture. Ils sont heureux, mais un peu moins que quand ils sont tous les deux…

Et c’est là que l’histoire enfantine, simple, naturelle, légère et naïve s’arrête.

La vie des grands reprend alors le dessus :
La voiture ne démarre pas, panne de batterie, plus moyen de démarrer, la panique s’installe, sa vie défile dans sa tête (non, quand même pas). Ce qui défile c’est plutôt : « Elle démarre pas… batterie… vitres électriques, pourtant c’est bizarre, l’autre fois, on a dû plus la solliciter, et elle n’a pas bronché… Rémy est en train de s’éloigner, qu’est ce que je fais, je peux encore le rattraper, mais lui, il doit partir, je vais pas l’embêter avec ça, je vais me débrouiller… mais quand même, je ne suis qu’une pauvre femme devant l’immensité mécanique, peut être qu’il y a un moyen de la forcer à démarrer, de la faire brouter un peu…et vrouuuum ! … »
Je sors et : « Rémyyyyyyyyyyyyyyyyyy !!!?!! »
Il continue de marcher, me tournant le dos.
« REEEEEEEEEEEEEEEEEMYYYYYYYYYYY !!!!!! »
Enfin, il se retourne...; inquiet et interrogatif, à l’affut de mes prochains mots…Puis, je le vois partir, au ralentit, tel le sauveur, lachant les choses qui encombrent ses mains, arrachant son tee-shirt qui le gêne pour courir, les cheveux au vent, le visage déformé par la vitesse,…….
Heu non, ça c’est dans les films…
Bon bref, je lui dis que je ne démarre plus… Fidèle à lui-même… : il va vérifier… hum (sans commentaire)…
Ouaip, la batterie est bien morte.
Le réflexe « j’appelle mes amis » est en marche, quand tout à coup vision d’horreur : mon nouveau téléphone high-tech n’a pas trouvé le moyen d’avoir de la batterie en réserve lui non plus. (Cela me fait réfléchir, au passage, à la dépendance que l’on a pour tous ces ustensiles modernes, qui en plus ne répondent pas présents quand on a vraiment besoin d’eux).
Le premier ami n’allume jamais son portable le soir : je tombe direct sur le répondeur.
Le deuxième ami répond présent et a quasi décollé à l’annonce de mon problème lorsque je lui dis que je vais rappeler le premier ami sur son téléphone fixe (une valeur sûre celui-là) étant donné qu’il habite quand même plus près. Coupé dans son élan (les pinces croco déjà en main peut-être), il me donne le numéro de fixe en question.
Une fois assurée qu’un fidèle collègue viendrait m’aider, je libère mon Rémy tout inquiet et le prie de bien vouloir prendre le large, insistant sur le fait que j’étais dans une situation plus facile que la sienne. Second déchirement donc.
Pendant ce temps là, je décide d’appeler le premier ami en usant encore un peu plus de la batterie de téléphone…
Autre monde : dans la lueur de la lampe à économie d’énergie, touillant un arabica bio commerce équitable, Eric regarde Arté, une émission sur les habitudes de reproduction des caméléons en Ouganda. Le son stridant d’un appareil moderne le sort de sa douce torpeur… il est dans un état second quand sa petite femme lui passe l’affreux combiné qui va le rattacher soudainement à la vie moderne et repoussante.
« Eric bonsoir…. Heu, pas beaucoup de batterie… heu dans le téléphone aussi oui… oui… non… ben sur le lac… non, je suis toute seule… t’as des pinces ?… diesel… cool… ça te dérange pas de venir ?… »
Je lui explique rapidement où je suis, on ne se comprend pas, je ne sais pas si c’est moi qui stresse à l’idée que toutes mes batteries me lâchent ou si c’est lui qui émerge.
Je raccroche, me retrouvant seule dans la nuit qui commence à pointer le bout de son nez. J’ai envie de faire pipi… la dernière crainte que je ne voulais pas avoir…
Tout à coup, le téléphone a l’audace de vibrer dans ma poche, me voyant déjà naufragée avec un téléphone sans batterie, je le sors avec colère, et voit que Sophie essaie de me joindre. Et là, je fais un truc que je n’ai JAMAIS fait : couper l’appel et renvoyer l’appelant sur mon répondeur… je suis un peu gênée… mais c’est une question de vie ou de mort (oui bon... presque !), je DOIS préserver au moins la batterie de mon portable. Et là, il re-vibre ! « vous avez un message ! » Ouiiiiiiii, je saiiiiis ! mais tu arrêtes de vibrer d’accord !!? Et toutes les 5 min, mon fidèle répondeur a fait vibrer l’objet, au cas où je n’aurais pas compris que je devais écouter mes messages…
M’ennuyant et stressant pendant la demi-heure d’attente, je m’en vais à l’aventure sur les routes murées de pins et de fougères, me munissant de mon parapluie cassé qui traînait depuis des lustres au fond de mon coffre, sans vraiment avoir l’envie de rendre service à la prochaine personne qui le verrait. Bref, je pars à la rencontre de la voiture amie, la nuit se faisant de plus en plus oppressante… Tout ça n’arrange évidemment pas mon envie naturelle du moment.
Je décide tout de même de me soulager la p’tite poche élastique bien pratique mais aussi bien remplie, dans un fourré d’où risque de sortir un car de touristes d’un moment à l’autre, me découvrant dans la position la plus féminine qui soit, dans la pénombre, le parapluie posé sur l’épaule. Bon, pour le car de touristes, c’était juste une impression, c’était désert à des kilomètres à la ronde… Qui aurait l’idée de venir traîner par là à cette heure…
Ah si, deux phares s’approchent…, je ne vois pas bien, éblouie,… si ! C’est bien Eric et sa p’tite femme. Déstressée par le petit détour dans les fougères glauques, mais stressée quand même, je monte à l’arrière, oubliant de dire bonjour à Fabienne (pas à Eric, je l’ai déjà supporté toute la journée).
Le bout de route que l’on fait me paraît long, pourtant, je viens de le faire à pied…
Nous arrivons sur le lieu du drame. Je réalise qu’il y a une cahute avec une loupiotte, ce qui indique que nous ne sommes finalement pas les seuls à errer sur ce parking.
Eric prend en main les affaires sérieuses, en sortant ses pinces croco d’expert…, achetées à Brico-Dépôt « au-cas-où ». Il ne faut à présent pas perdre de temps… nous n’y voyons plus rien, à peine la différence entre un fil rouge et un noir…
Nous découvrons de façon flagrante par contre, que les pinces en question sont mortes… cassées en deux… après trois tentatives de réanimation, deux gouttes de sueur dûes au stress et un court moment de réflexion, Eric se redresse, et à la lueur de mon téléphone-lampe de poche (je vous dis que c’est beau la technologie !) en mode batterie faible (… mouais…), se dirige d’un pas ferme vers une voiture occupée d’autres êtres humains qui n’ont, eux, pas l’air en difficulté. Quelques mots échangés, et la voiture détale, faisant crisser je ne sais comment ses pneux sur les épines de pin sèches…

Eric revient et annonce que ces gens vont revenir bientôt avec des pinces en état. On y croit à fond, on essai de penser qu’il y a des gens sympas sur Terre.
La nuit est bien tombée maintenant, on met en place les deux voitures face à face pour préparer le terrain à la voiture blanche qui va surement, peut-être, éventuellement, peut-être pas, probablement, invraisemblablement revenir…

Et elle reviendra. Le conducteur furtif agira en chef, avec des pinces de pro, des gestes précis de connaisseur, et une promptitude qui nous laissera bouche-bée. Il repartira dans un merci reconnaissant et impressionné, dans le ronronnement des DEUX moteurs.

C’est là qu’Eric à la présence d’esprit de me rappeler qu’il ne faudra pas câler. On décide de se suivre sur le chemin du retour pour sécuriser le risque.

Je n’ai jamais autant eu peur de câler bêtement à l’entrée d’un rond point ou à l’arrivée sur un feu rouge… non, même quand j’ai passé le permis, j’étais plus rassurée…

Pour vérifier que ma batterie de téléphone n’était pas vide, et histoire de prendre encore un petit risque, j’ai rappelé Rémy, qui a mis 1h30 sous la pluie pour rentrer dans son campement de célibataire bredouille. Tout allait bien donc, mais la batterie d’amour se déchargeait déjà à vue d’œil…

22 juin 2006

Le chat ressort...



Nous avons donné en pension pour quelques mois notre chat rebelle à Claude et Monique qui ont une maison habitée par des chats. C'est à dire qu'il y a salle de gym, terrasse, chatières à tous les étages... et ce qu'il faut pour qu'ils ne sortent pas dans la rue.

Au bout d'une journée : saut de 2m10 départ arrêté pour franchir la grille... il est rattrapé de justesse sur le toit par Claude... retour cania.

Claude rehausse les barrières de 50 cm : Une semaine après, mardi soir 20h : il s'envole, comme dit Monique, en prenant appui sur des barreaux verticaux d'une fenêtre, saut d'1m50
jusqu'au chêneau, suspension pattes a
vant, rétablissement pattes arrière et le chat : envolé...

Monique l'a récupéré hier soir à 20h à notre ancienne maison. Les voisins l'avaient vu à 7h30 du matin. Il a retrouvé la maison en une nuit, a fait plus d'un km en pleine ville, en traversant au moins deux avenues... Comment a-t-il fait sans connaître le parcours... mystère ...c'est mon chacha rebelle qui veut nous retrouver.


J'étais persuadée qu'il partirait mais qu'il reviendrait. Monique m'a dit "s'il s'en va, il retourne sur son territoire à la Cité"... Elle avait raison et c'est pourquoi hier soir, à la fraîche, l'heure à laquelle il vadrouille, elle est partie à pied avec la cage, et l'a récupéré.

Maman

15 juin 2006

Destin…




Je suis en train de me dire que
Cela ne se serait jamais passé si Tu n’étais pas venu voir ma fiche ce lundi soir de mai 2006.
Cela ne serait pas arrivé si Tu t’étais inscrit rien qu’une semaine plus tard sur Meetic, en mai 2006.
Cela aurait été un autre appartement si je n’y étais pas allée à l’instint pour celui-ci, en avril 2006.
Cela n’aurait pas été pareil si j’avais su que le mur de la cuisine était porteur, en avril 2006.
Cela ne serait pas déclenché à ce moment si B. ne m’avait pas menti ce matin de mars 2006.
Cela n’aurait pas été possible si mon Grand-Père n’était pas parti, en 2005.
Cela ne serait pas arrivé si le CDD n’était resté qu’un CDD, en 2003.
Cela ne serait pas arrivé si je n’étais pas tombée sur cette annonce pour ce CDD, fin 2002.
Cela se serait passé autrement si j’avais été embauchée à Carré Noir, à l’été 2002.
Cela aurait été différent si je n’avais pas suivi B. en BTS industrie laitière, en 1998.
Cela aurait été différent si B. avait eu son BAC du premier coup, en 1997.
Cela aurait été différent si j’étais allée dans une section plus générale en seconde, en 1995.
Cela aurait été autrement si nous n’avions pas vendu la belle maison de la rue des Clématites, en 1990.
Et ainsi de suite (avant, je contrôlais encore un peu moins !)

Je suis en train de me dire que
C’est tout cela qui fait une vie ; la destinée d’une personne. Il y a des bons et des mauvais moments, qui auraient pu, ou dû arriver…, ou pas…

C’est ma vie.
Et elle n’est pas finie.

J’ai l’impression de vivre le début d’un tout nouveau chapitre de celle-ci en ce moment même – J’ai 26 ans…

Cela a commencé quand on m’a demandé de prendre un nouveau poste dans la belle usine du Sud-Ouest, en 2004. Les pensées se sont alors agitées dans ma tête (éloignement, inconnue, confusion, métier, changement, adaptation).
Puis il y a eu le déménagement, l’installation, les nouvelles connaissances, les remises à zéro, les difficultés de couple, les mensonges, la séparation, la tristesse, la fierté, la reprise de soi, la vie pas si mal de célibataire, quelques soirées sur Internet, les visites d’appartements, l’existence des « grands » chez courtier, banquier, notaire et autre agence immobilière, puis la signature d’une promesse de vente, et bientôt de l’acte.

Bref, en l’espace de huit mois, j’ai perdu mon Grand-Père adorateur, j’ai conservé mon enviable cercle d’amis, j’ai retrouvé une complice perdue, l’ancestrale Moumoune s’en est allée, j'ai tourné la page sur huit ans de ma vie, je vais être heureuse propriétaire, l’éloignement m’a rapproché de mes parents, et enfin, je me plais à respirer aux côtés de quelqu’Un d’autre.

C’est ma vie.
Et elle n’est pas finie.
Bienvenue à ma nouvelle vie alors !..

11 juin 2006

Demande de renfort



Nom de projet : Déménagement de la résidence Scotto à la résidence Compostelle
N° de projet : 2006/07-A


Organisateur : Citizen
Premier assistant : Aspi

Origine de l'opération : devenir propriétaire
Date prévue : dimanche 2 Juillet 2006

Difficulté envisagée : 3 étages sans ascenseur
Solution envisagée : le relais, une personne par étage
Distance entre les deux lieux : 5,7 km, 12 min

Récompense du jour : Pâté de campagne et boissons fraîches à volonté
Récompense d'un jour : Soirée conviviale entre amis -> date à définir
But de l'opération : transférer la totalité des affaires de l'appartement loué à l'appartement acquis
A ne pas oublier : le chat



Organisation annexe :


- location d'un camion -> besoin d'un conducteur agréé "haut véhicule rempli de tout ce que possède une copine"
- location d'un diable montant les escalier -> besoin d'un dresseur
- location de chariot plat -> non, pas pour faire du skate dans la descente les filles !
- location de gants de manutention -> pour faire pro
- location de ventouses -> pour soulever frigo et autre machine à laver (bras musclés, nus et huilés requis pour l'exercice)
- réservation de l'ascenseur du logement quitté (y'en a un, je le lâche pas !)
- réservation si possible des places de parking devant
- chargement de la batterie de l'appareil numérique pour photos en situation fou-rirestique



Mode opératoire :
Si tout l'amont s'est bien passé (Ô merci Aspi chéri !) tout est prêt à l'arrivée des acolytes : cartons fermés, classés et empilés, meubles démontés et soigneusement rangés, machines débranchées et facile à transporter... et petit déjeuner si vous voulez.
Chargement des diables en tout genre et autre chariot : direction l'ascenseur (qui a intérêt d'être en forme).
En sortie d'ascenseur, 3 marches à descendre, direction le camion.
Meubles refusant l'ascenseur : la bibliothèque démembrée IKEA, le cadre de lit de 2m, le piano, les montants des étagères, les deux moitiés de canapé, les fauteuils roses.
Remplissage au maximum du corps du camion, bourrage des derniers cartons.
Voyage vers le lieu de déchargement.
Découverte de l'appartement vide, pour les néophites.
Remotivation pour le déchargement.
Echauffement des cuisses et mollets (les garçons, vous pouvez vous mettre torse-nu, aucun problème).
Distribution des rôles selon les envie de chacun.
Légère engueulade innévitable, mésentente sur l'ordre de déchargement, hésitation sur la destination précise des cartons.
Cri du "c'est l'dernier cartooooooon !!!!".
Réunion au sommet (enfin, au troisième) pour une félicitation dans la sueur générale.
Douche pour qui veut (même si la salle de bain fait peur).
Dispersion des troupes.

à amener :
- vos p'tits bras pour la manutention
- vos p'tites têtes pour la logique et les propositions pratiques
- vos cd pour l'ambiance et l'encouragement
- votre bonne humeur pour un bon souvenir
- des idées de cadeaux récompenses (j'attends vos commentaires !)

Conclusion : vous êtes des amours !


03 juin 2006

The first Meeting...


Voilà un jour étrange, la rencontre physique de deux personnes qui viennent de se rencontrer sur Internet, totalement innocentes de leur existence il y a quelques jours, ils ont pourtant l’impression de se connaître. Elle est déjà sur place, elle l’attend, lui arrive, impatient, le ventre noué, peur de décevoir, d’être déçu, après tout juste des mots sur un écran, et des images figées de leur vie, les attirent l’un à l’autre. Est-ce que le courant peut passer ? Cette chimie humaine peut elle avoir la réaction attendue quand ces deux personnes vont se regarder, se toucher, se sentir ?


Il la contacte dès son arrivée, se donne un point de rendez vous, une sensation envahie leur corps, les jambes faiblissent, le ventre se fait sentir d’un seul bloc, l’œil est à l’affût du moindre mouvement, toute personne entrant dans son champ de vision est littéralement scrutée, à la recherche d’un seul indice pouvant identifier cette connaissance inconnue…


Ca y est, ils se sont vus, se reconnaissent, se devinent, s’approchent, s’effleurent, se touchent, se comprennent…


Le ciel est bleu, mais un orage doit approcher... on entend la foudre !


29 mai 2006

First chat on Meetic



"On dit qu'une rencontre est le fruit du hasard,

peut-être cet arbre est-il par là !?"

15 mai 2006

Quand Norah pousse…


Je voulais marquer d’un galet tout rond, blanc, lisse, soyeux et chaud, ce fabuleux week-end que nous venons de passer.

De mémoire de Citizen, je n’en ai pas connu de pareil avant.
C’est peut-être exagéré de ma part, mais du retour que j’en ai de chacun de vous, j’ai l’impression que vous avez eu aussi beaucoup de mal à quitter le petit nuage tout doux de ces deux jours.

Et c’est ça le plus magique, se retrouver le plus simplement du monde, sans nian nian, ni fioritures ni tourments du "qu’est-ce-qu’on-va-faire", passer des silences non pesants aux éclats de rire, des discussions sérieuses sur la maternité, les maladies graves, l’immobilier et la pudeur, aux fous débats sur le jardin, le boulot, les proportions d’unetelle, en passant par le proctologue et le gâ.. non, le pavé… non, le bloc… ! …. de chocolat façon Ann'élolo.


Spéciale dédicace à Dany Boon et son sketch "tu pousses" (oui, je sais, ce n’est pas un sketch, mais ça l’est pour nous maintenant).

Bref, on n’a pas poussé (la preuve : on a beaucoup parlé), mais on est rouges de bonheur (surtout mon dos !) et prêts à recommencer (avant Indochine, ce serait parfait).

Bisous à vous cinq

22 mars 2006

Petite graine…




Au départ, il n’y a rien, le néant, le trou noir,
Puis, une graine apparaît, fraîche et tendre.
En son sein, deux petites parties d’un seul être.
A germer, elle ne mettra pas longtemps, mais restera timide.
La petite pousse pointe vers le soleil, se déroulant avec conviction

Le frêle bout de nature prend des forces et grandit.
Quand tige se fait rigide, le grand A est là, sûr de lui,
Elle profite de sa liberté, du grand air, de sa vivacité,
Mais reste protégée par la forêt, robuste et majestueuse.
Quand un jour…

Le pédoncule se transforme, se sépare,
Et deux petits bouts de feuille s’éveillent.
Elles tournoient elles aussi, et s’élèvent encore plus haut
Puis se décollent pour mieux s’éloigner.
Elles ne regardent plus du même côté.

D’autres ramifications se créent, la tige poussant toujours plus haut.
Les subdivisions se multiplient, d’un côté et de l’autre,
Les deux origines demeurent, mais se perdent dans les branchages.
Quelques fois, elles se retrouvent, mélancoliques du passé, et causent du futur.
Puis s’en retournent, et s’éloignent encore.

Un jour l’une d’elle se sent fragile, et appelle à l’aide
Mais l’autre ne la comprend pas, et se fait discrète.
Mais Une va se détacher, virevolter, hésitante, puis s’effondrer sur le sol.
La petite graine qu’elle porte germera à son tour.
L’autre papillonnera vers la douce herbe aussi, pour se retrouver.


Se retrouver cette fois côte à côte, stables et paisibles.
Mais le tronc du milieu n’est pas pour autant mort.
L’arbre de l’amitié persistera autant que le vigoureux Chêne.
Et les deux petits seront protégés de la tempête.

Et pourront entamer sereinement leur vie de jeune arbre… adulte.

28 février 2006

Et pour quelques pissous de plus...



Mon matou à moi, est .........
obèse....?










j'explique :

samedi soir, porc au caramel sur le feu, le Ghinzu court partout dans l'appart, chose qu'il fait souvent en sortant de la litière les coussinets plein de grains, mais là, il le fait TROP : 5 fois toutes les 15 sec, j'ai une tête qui sort de la litière, l'air concentré, la queue en suspension, puis pfiouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuf !! en 1/1000ème de seconde dans le coin opposé de l'appartement (la porte de la litière fait à peine flop flop), c'est à dire dans le coin de notre chambre, ayant pris soin de semer quelques boulettes de sable sur les oreillers.

bon...
ça me rappelle les infections urinaires ça...
Ben m'annonce trois petites gouttes rouge-orangé au fond de la baignoire... je réfléchis avant d'agir...
"Il est... 19h30, on est samedi..."
J'appelle mon véto au cas où... 'répond pas. Au cas où quoi ?, d'ailleurs, je me le demande. Un répondeur annonce "SOS Véto"... j'apprends leur existence tiens...

D'une main j'évite le pire en sortant le chat des pièces critiques (celles à moquette), et en le surveillant d'un oeil (il se lèche le zounet -> symptôme typique et qui confirme le malaise), je cherche sur Internet le chemin vers le Véto de garde le plus proche.
Je continue de réfléchir : " les véto de garde, je ne sais pas pourquoi, mais je sens que ça va être cher... alors d'un côté, j'ai un animal chialeur qui a prévu de pisser dans tous les coins et recoins de l'appartement pendant les heures de fermetures de week end des vétérinaires, et de l'autre, un véto, qui m'attend seul dans la nuit avec une seringue capable de calmer le chiatique pour de bon."
C'est décidé, je fonce. Les invités ne sont pas encore là, mais j'attends quand même Maroon16 qui se fera un plaisir de m'accompagner. Dernières consignes pour Ben qui doit surveiller la viande et parfaire la cuisson de muffins.
Le Ghinzu dans la boîte, la boîte dans la voiture, il ne la ramène pas. Tout calme, position du camion, c'est que ça dormirait presque. Nous, on discute pendant ce temps là.

Sur la route, suivant, dans le noir de l'habitacle, le bref itinéraire (et oui, pas encore de Tom Tom Go moi...), un des fusibles de mes globes occulaires ayant sans doute lâché (ou bien peut être un câble dans le cerveau?), nous poussons un cri qui va sortir le chat de sa léthargie : en effet, quelqu'un a placé en plein milieu de la route un dos d'âne monumental (qui était sans nul doute indiqué, mais bon, avec un fusible en moins, on voit pas tout!). Ce truc muni de lignes blanches certe, n'est tellement visible qu'à seulement... 1 mètre. La Fiat n'a fait qu'un bond, mais un GROS bond, où nous avons cru retomber sur le pare-choc avant. Ce n'était qu'un impression puisque le panier du chat à l'arrière ne nous est pas retombé sur les genoux. Ouf, une épreuve de passée... Le second dos d'âne fut plus anticipé heureusement.
Nous arrivons (on se gare à 20m alors qu'un parking vide nous attend juste devant...hum ... bref).
Le cabinet du véto n'est pas nickel et surtout, de la grandeur (ou plutôt de la petitesse) d'une petite chambre d'une toute petite maison.
"C'est la Cystite ?"
"heu, oui..."

Nous entrons, je pose la panière sur la table, et l'ouvre.
Et là !
C'est le drame. Le fauve est lâché, et la vérité sort :
"OOOOOOhhhhhhh ah mais j'comprends !! ; il est obèse ! "
"...!...?!...? hein ?... mais..."
" c'est une cause d'infection urinaire ça , c'est NORMAAAL !"
" Normal avec ça...supeeer ! "
Puis, le chat..., non que dis-je l'ENOOOOOORME chat est observé, examiné, palpé, températuré, et enfin antibio-injecté.
L'énooooorme maitresse (et oui, tel chat tels maitres, c'est ce que j'ai ressenti) est questionnée, interrogée, sur la nourriture qu’elle lui donne, la quantité, la qualité des croquettes, sur les moment sportifs du félin gras.
Enfin, le gros ne rechigne pas à retourner dans le panier.
Ensuite, je me demande encore pourquoi j’ai posé ces questions (il respire pas un peu mal ? il a pas un souffle au cœur ? il va refaire ce genre de crise ?…) parce que la seule réponse était " c’est normal, il est trop gros".
C’est bizarre, mais ça m’a rappelé quelqu’un… Bref.

Maaaaiiii heuuu !! il est pas obèse mon chat…
Il est juste heureux…


Il nous manque la cerise sur le gâteau, qui va clôturer l'histoire (tout est véridique hein !) : Le premier feu vert après le démarrage, Julie se refait le chemin à l'envers, puisque pour une fois elle a pensé à regarder où elle allait, Ben n'étant pas à ses côtés. Quand tout à coup... une odeur. Julie a le nez fin, c'est LA cerise sur le gâteau... enfin, la fleur dans le panier, le prout sur l'oreiller, vous l'avez bien compris, le Ghinzu stresse, et quand le Ghinzu stresse, il fait une cerise odorante dans le couffin. Se laissant envahir à son tour par le stress, elle refait le chemin à l'envers sans même penser que des sens uniques, ça existe. Elle s'engage dans une rue à priori du plus normal, large comme une patinoire, et s'arrête pour sortir le chat de sa cage devenu soudainement minuscule (il est collé à la grille, les poils dessinant un damier). La cerise est calmement jettée dans le caniveau, le drap rangé au fond du coffre, et le chat rentré au chausse-pied dans le panier à nouveau propre. On redémarre, et des appels de phares ne tardent pas, normal, je suis en sens interdit. Bref, demi-tour et nous revoilà dans le bon chemin.