26 décembre 2008

Les Cop's...

...Ou comment on ressort des gants tout simples du placard (obligé, vu le froid Dijonnais !), des boutons qui traînent depuis des lustres dans la boîte à couture de Maman. Et puis comment, avec une idée Cop'Copine, trois bouts de fil et quelques minutes, on en fait des gants (presque) de marque...


25 décembre 2008

Noël 2008...

Qu'est ce qu'on a été gâtés didon...
Premier Noël de Rémy à Dijon, et pas de neige... peut-être la verra-t-on à Bordeaux ? qui sait...
Tellement de cadeaux que je ne sais pas ce qu'ils vont pouvoir trouver comme idée pour mon anniversaire de Capricorne qui approche !...


22 décembre 2008

Lady B&W...

Je vous présente ma première création de bijoux de sac, chic, sobre et nacré, pour le Noël de ma Maman.
Et oui, je me mets au petit bricolage de salon en cette période de longs congés que je dédie au repos de l'esprit.


12 décembre 2008

Mél'ANGE des sentiments...

Ne rien prévoir, ne pas savoir, ne pas penser à demain… : ces derniers temps, j’étais certaine de rien et pourtant exigeante de tout.

C’est ce qui a rythmé ces 22 derniers jours.


…22 jours que la nouvelle est tombée.

Tous ces jours qui ont vu ces sentiments naître et évoluer, puis décliner et mourir.

Comme des dominos debout les uns derrière les autres, qui tombent pour laisser place à celui d’après, jusque…. Je ne sais pas encore jusqu’où. Tous ces gens qui m’ont écrit, tous ces mails, toutes ces fleurs, ces lettres, ces appels, ces sms… ces démonstrations d’amitié, de soutien et de réconfort. C’est déstabilisant comme par moment j’ai l’impression de me regarder vivre, l’impression d’être assez forte pour me détacher et juste de m’observer moi, qui vit ce malheur, mais oui, c’est bien à nous que ça arrive…


Le mail que m’écrit aujourd’hui une amie enceinte me réjouit pour elle, pourtant, quelque chose ressort au fond, quelque chose d’amer, qui forme une boule au fond dans ma gorge, cela me remet face à la réalité ; je n’attends plus d’enfant alors que j’aimais tant cette idée.


Mon sentiment d’hier, en regardant une petite main gigoter dans un landau : « Pourquoi cette petite main n’est pas celle de notre bébé ? Quand est-ce qu’elle bougera pour nous ? »


Celui du 21 novembre, jour de l’annonce : « Qu’est ce qu’on a fait pour mériter ça !… » Nous sommes anéantis.


Celui du 22 : « Que tout cela finisse et on refera un bébé ». Je rejette tout ce qui est en rapport avec la grossesse et le futur bébé, tant de choses qui ne mentaient pas sur notre proche avenir.


Le 23 novembre : le bébé ne bouge plus, je ne pense plus à lui, j’attends juste dans la peur, l’angoisse et tout le contraire de l’impatience, ce jour où il me quittera définitivement, m’enlevant ces sensations caractéristiques de sa présence et ce ventre qui me torturent. Je suis plutôt à penser que ce sont l’état de grossesse et tous les projets qu’il y avait autour qui me manqueront le plus.


Le 24 novembre : je rejette complètement ce bébé raté, je lui en veux, je ne veux plus qu’il bouge, et je le sens qui se bat contre moi et ce que je pense en donnant des coups de pieds quand je suis assise.


Le 25 novembre : Dans l’indifférence totale, j’attends juste avec angoisse qu’il sorte et me dis qu’après cette étape difficile, enfin tout sera fini.


Le 26 novembre : je finis par m’en vouloir de penser des choses pareilles, je réalise que c’est NOTRE bébé que je porte, œuvre de nos deux personnes, nous deux, pas d’autres, seulement nous et ensemble. Alors je vais le soigner pour l’accompagner jusqu’à la fin, pourquoi ne le mériterait-il pas, ce n’est absolument pas de sa faute ce qui nous arrive, à lui et à nous. Le ressentir à nouveau, passer du temps pour lui, le caresser, le considérer encore, et profiter de ces moments qui n’existeront bientôt plus, me plaire encore un peu dans ma grossesse.


Le 28 novembre : bébé assiste par procuration au concert de Cabrel, j’arbore fièrement ma grossesse-tristesse en pensant beaucoup à lui. Je suis abattue au fond de moi-même, réaliste et froide en surface.


Le 29 novembre : en choisissant le plus petit pyjama que je puisse, dans le magasin, je jalouse ces femmes portant fièrement leur ventre rond qui m’éclaboussent de leur « moi, j’ai pas de problème, tout va bien ». Puis je me sens mal, et me dis que cruellement, je ne suis pas près de retourner dans ces boutiques pour bébés.


Le 30 novembre : je prends la première dose de Myfégine, médicament évocateur de l’arrêt de la grossesse. Puis nous rentrons chez nous sans bien se rendre compte des conséquences de ces petits comprimés…


Le 1er décembre : nous rentrons à la clinique, je ne pense plus à lui, mais à moi, à ce que je vais endurer, surtout moralement. Je pense à cette petite journée horrible à tenir, puis à l’apaisement qui reviendra après tout ça.


Le 2 décembre : aucun sentiment, malgré l’inactivité totale sur ce lit d’accouchement, je n’ai que l’incompréhension de cette attente si longue, la mauvaise gestion de ma douleur physique. Bébé ne bougera pas pour son dernier jour de vie. En fin de journée, l’impatience arrive, la fatigue morale, l’envie que le calvaire se termine enfin, et puis toute cette nuit réveillée par les contractions régulières et rapprochées, sans même penser à lui que le docteur avait éteint tout doucement quelques heures auparavant.


Le 3 décembre : je ne pense pas à lui, mais à moi et à Rémy impuissant depuis tout ce temps à mes côtés, j’en ai marre, j’ai soif, j’ai envie de rentrer chez nous. Le sentiment de soulagement est presque déplacé à l’annonce de cette simple phrase qui résonne encore dans ma tête : « c’est bon, on va pouvoir y aller, je prépare la salle et je vais chercher le docteur, ce sera bientôt fini ».

Pour mon corps, tout était fini. Mais c’était à présent pour le voir que je m’impatientais…

Puis c’est le bouleversement total de tout ce qu’on pensait avant. Au moment où j’ai accouché de ce petit, je me suis inquiétée pour lui ; qui le porte, qu’en font-ils, est-il encore dans la salle, l’ont-ils emmené ?


Le 4 décembre : ce sentiment de manque, de vide, l’envie de rien… sauf de le revoir pour pouvoir le décrypter… Et cette indifférence totale de ce que je viens de subir moralement et physiquement, l’impression que ce mardi et ce mercredi n’ont pas existé, en totale contradiction avec l’impression que ces journées étaient les plus longues de ma vie.


Le 5 décembre : IL NOUS MANQUE, son image est constamment dans notre tête… Besoin de revoir la photo que nous avons prise de lui, et m’apercevoir que je préfère rester avec l’image transformée qu’en fait mon esprit.


Le 6 décembre : sentiment de fierté en montrant ce petit Ange à ma maman, notre premier bébé, son petit visage si parfaitement dessiné, sa petite main.


Le 7 décembre : émergence de quelques doutes sur la fatalité de cette malformation et sur ses conséquences implacables sur la grossesse.


Le 11 décembre : je réalise en touchant le ventre que je n’ai plus, que Ange était physiquement à l’intérieur de moi, que ce petit ventre rond était rond parce que Ange était devenu assez grand pour ça. Qu’en 5 mois, il était devenu le tout petit mais si joli bébé que nous avons vu et observé. Que les coups de pieds et la tête que je sentais tous les soirs sur le canapé étaient les siens, ses petits pieds avec ses tout petits orteils.

Je me demande comment il pouvait tenir assis en tailleur sous ma peau, lorsque je m’asseyais ou me penchais en avant. Je réalise que c’est mon corps qui lui a donné de quoi se développer, de quoi grandir, de cellule microscopique à petit humain, alors qu’à la 4ème semaine de sa vie d’embryon, quelque chose ne se fermait pas dans ce qui deviendrait sa colonne vertébrale. Et que nous le saurions que 4 mois après…


Le sentiment d’aujourd’hui ? Si égoïste… : « aucune femme n’a le droit d’être enceinte si je ne le suis pas… »




22 novembre 2008

Trois ans...

Quand il nous caressait les cheveux, la tête sur ses genoux, devant Ca Cartoon, Derick ou Vidéo Gag.


L'odeur forte du sent-bon de sa voiture, caché dans sa boîte à gants.


Le bruit que font ses outils quand on les replace dans les pinces au dessus de l'établi.


Le touché du sous-main en cuir marron de son bureau.


Sa multitude de stylos, crayons, et de feutres dans son tiroir et son pot à crayons.


Le bruit de ses clés et de ses sous qu'il manipule consciencieusement dans sa poche.


L'odeur du tiroir à pain de la cuisine qui me rappelle les 4h.


Le bruit du vélo d'appartement qui me réveillait doucement.


Les boules de ping pong dont je n'ai jamais compris l'utilité, pendues dans le garage.


Le bruit de la poignée de porte du garage.


Quand il revenait de sa sieste en baillant, avec quelques mèches de cheveux en vrac.


La multitude de miettes qui restaient tout autour de lui après un repas.


Le bruit du tourniquet du coin de la cuisine pour aller chercher la moutarde ou le sel.


L'envolée de poils de la Moumoune quand il l'avait sur les genoux.


Le klaxon de la voiture qui apportait le pain dans la rue.


Ses rasoirs Bic jaunes.


Ses deux boites en cartons toujours remplies de pièces.


Son chasse-mouche en cuir du Maroc, pendu dans l'entrée.


Sa casquette Kangol !


Son doigt de pied qu'il ressentait alors qu'il ne l'avait plus !


L'accélération de sa R25 en arrivant sur la rue d'Auxonne.


Quand il nous expliquait des choses comme dans un livre, parce qu'il savait tout.


Quand il faisait des calculs mentaux rapidement : on disait que les rides de son front étaient les boutons d’une calculette !


Ses voitures, la Fuego, la R25, le coupé Fiat.


Ses mots et expressions bien à lui : les toupins, les serpi’ères, les étouffe chrétien.


La façon dont il me mettait les chaussettes.


Le gout du pain trempé dans le thé aux 4h, quand je n'aimais pas le thé.


Quand il disait "Yalla !"


Il disait mets tes "Nahiles" (orthographe ?) pour dire les chaussons.


Quand on allait chercher ses fiches bristol dans son bureau sur lesquelles il notait ce qu'il avait enregistré à la télé.


Cette photo où je mange un thé brun sur ses genoux.


Quand il nous donnait que les petits filets de la caille, et les bons filets de colinot.

L'odeur du pain grillé quand on montait pour le petit déjeuner.


Ces petits souvenirs liés à mon Grand-Père ...
Notés depuis quelques mois, certains sont encore perceptibles à la maison et continuent d’exister avec Grand-Mère, d’autres resteront gravés dans ma tête.
Trois ans, déjà, que le temps passe vite...
Or il s’en passe des choses...
De jolies choses et d’autres qu’il aurait mal supportées...


21 novembre 2008

Spina Bifida…


http://www.petiteemilie.org/

Quand échographie ne rime plus avec moment de bonheur, mais avec annonce désastreuse…

Quand les appels à la famille ne sont plus pour petit garçon ou petite fille, mais pour prononcer le nom de cette malformation…

Quand l’après-midi shopping qui devait suivre se transforme en journée catastrophique…

Quand on ne se renseigne plus sur les babygro, les poussettes ou les baignoires, mais sur les termes RU 486, accouchement et deuil périnatal.

Quand on ne cherche plus ce qu’est l’haptonomie mais qu’on se renseigne sur l’interruption médicale de grossesse…


En ce matin du 21 Novembre 2008, à 4 mois et demi de grossesse, et après un trop long silence de l’échographiste observant le dos de bébé, tout a basculé…

Et ce qui « n’arrive qu’aux autres » nous arrive à nous.

Et notre bébé devient un cas de Spina Bifida myéloméningocèle.



16 novembre 2008

Trousseau de maternité...


Pour commencer le début de cette fameuse liste de naissance, le trousseau demandé par ma maternité :

Pour la salle de naissance :
- son tout premier babygro
- sa brassière en laine
- son tout premier body
- ses toutes premières chaussettes (offert par maman Martine)
- son bonnet (offert par maman Martine)
- une couverture

Pour le séjour en maternité :
- 6 body
- 3 brassières en laine ou coton
- 6 paires de chaussettes
- 1 paire de chaussons (achetée par Maman Julie)
- 7 babygro (déjà 1 acheté)
- sa couverture 60 x 60 cm
- thermomètre pour le bain (offert par maman Martine)
- 4 bavoirs (3 achetés par Maman Julie)
- 1 thermomètre digital
il va falloir aussi fournir les couches et du savon liquide

Je mettrai la suite après le 21 novembre, j'aurai plus de facilité à choisir...

12 novembre 2008

Suite des achats...

19ème semaine de grossesse (5ème mois)

Plus que 9 jours avant d'avoir confirmation que c'est un petit garçon (oui, parce que j'ai un doute...) mais déjà des petites acquisitions qui se précisent. Maman en visite chez nous s'est fait un plaisir d'y participer, et ce n'est qu'un début ! Donc en images ci-dessus les premiers petits trésors de notre baby : Plutôt ambiance garçon mais quand même mixte ! Je vais m'atteler à une liste de naissance, et je l'exposerai sur ce blog.

Nous avons également choisi la poussette : à notre image, elle s'appelle la Bugaboo Caméléon (rien que ça !) et vous la découvrez sur http://www.bugaboo.com/







Pour finir, une note de nostalgie avec le retour, plus de 20 ans après du "Lala" de Julie, tout mité mais toujours en état. Merci à ma Maman qui a redonné un gros coup de jeune en y consacrant une grosse soirée !

03 novembre 2008

Le premier "nous 3" ...


18ème semaine de grossesse (5ème mois)

Après deux semaines de pitites bubulles ressenties dans mon bidou, par un lundi matin, j'ai senti véritablement quelque chose se déplacer dans mon ventre...
Plus de doute, c'est bien bébé que je sens. Ce n'est pas que j'avais des doutes, mais il y a eu vraiment une différence des mouvements ce matin.
Le soir venu, allongée au calme sur le canapé, je tente une approche extérieure : voir si des choses se font sentir sous ma main....
Et c'est ouiiiiii !
Vite vite, prise de position pour main de papa posée au calme sur ventre de sa ptite femme...!
Maintenant, essayer de ne pas vouloir que bébé bouge, sinon, il va exactement faire le contraire.... on regarde la télé, on oublie l'idée ... et ! ...
" Ah oui, je le sens ! c'est dingue ! "
Nouveau petit pas dans la prise de conscience du papa, alors que les mamans vivent, elles, une évolution régulière et au quotidien.

02 novembre 2008

Par un après-midi d’Automne…


18ème semaine de grossesse (entrée dans le 5ème mois)

Week-end pluvieux, presque froid, lumières allumées toute la journée. Que peut-on avoir envie de faire…

Les travaux doivent avancer eux, la motivation a du mal à suivre (quand il fait beau : « on va quand même pas faire du bricolage tout le week-end ! » et quand il pleut : « pfuu… pas motivant »).

Bref, les affaires de peinture, de perçage et de rangement ont gagné, d’autant que nous avons du monde pour le grand week-end du 11 Novembre qui approche. Donc l’appart se doit d’être un peu plus accueillant qu’il ne l’est en ce moment.

Surtout que des stars vont faire leur entrée : les chaises Panton et la table basse Noguchi ! s’il vous plait !

Je sens moins souvent bébé depuis quatre jours, peut-être a-t-il trouvé une nouvelle position qui envoie moins de coups pied.

Vers les 16h, je lui ai fait goûter un chocolat chaud maison, à la cannelle et une tarte aux pommes et bananes de maman. Bon, le papa a aussi apprécié cette pause bien méritée !

Nous terminerons la journée sûrement avec les Desperate Housewives, des marrons chauds et un gros dodo avant la reprise du boulot.


29 octobre 2008

Quand soudainement, il bougea...


17ème semaine de grossesse (4ème mois)


Pour fêter sa seizième semaine dans le bidou de maman, bébé a décidé de se manifester mardi dernier (le 21 oct).
J'étais en train d'écrire un mail tranquillement au boulot, quand soudain, une bulle en bas de mon ventre... j'ai tout stoppé, regardé dans le vague, réfléchi, puis souri...

Oui, ça doit être ça, ça m'en a tout l'air... Pas très impressionnant certes, mais déroutant quand j'y réfléchit.


Si on ne m'avait pas dit la sensation ressentie, je suppose que je ne l'aurais pas remarqué.

Depuis bébé bouge surtout le matin (c'est pas un Capricorne...), donne des coups plus forts en voiture quand je ne conduis pas (peut-être qu'il veut conduire la 159 !), essaie de répondre aux caresses quand il est réveillé, et ne se manifeste jamais lorsque ma main est sur mon ventre.

Il faudra mettre ça en face du petit caractère qu'il aura !

Je vais bientôt atteindre le 5ème mois, il doit mesurer dans les 20 cm maintenant et peser autour des 250g !

28 octobre 2008

Achat impulsif...


Ou comment, en 24h, acheter l'objet symbolique de l'arrivée de bébé : le lit.

A l'occasion de la revente de notre bureau sur internet, je tombe sur LA bonne affaire originale.

Un lit en forme d'oeuf de chez Ikea, apparemment recherché par beaucoup de parents, mais qui ne se fait plus.
Alors nous voilà maintenant avec le meuble star de la chambre bébé ! la déco va commencer !






30 septembre 2008

Premiers achats...



13ème semaine de grossesse (3ème mois)


Après avoir acheté de façon impromptue un coussin d'allaitement il y a 2 semaines (il était pas cher ! et il faut bien répartir tous les frais qu'il y aura non ? ;o)
et aussi un joli album de naissance de la marque Noukie's (j'aime beaucoup leur ambiance)...



Nous repartons ce soir à l'assaut des baby boutiques (toujours accompagnée par ma coupine au plus gros bidou que moi), histoire de se divertir un peu après une journée de travail, de faire un inventaire de ce qu'il nous faudra, de voir les prix, et heu.... hum ... aussi éventuellement d'acheter un truc..... :o)



Après avoir tourné dans trois magasins, j'ai quand même trouvé un truc qui me plaisait, ni fille ni garçon (et oui, on est sûr de rien à l'heure actuelle).


Rémy a un peu tiqué en le voyant, mais en le soulevant, il a adoré le bruit qui sortait de ce doudou.


voilou...

21 septembre 2008

Mon premier petit neveu !...

Et oui, deux bonnes semaines en avance, Paul a vu le jour ce dimanche 21 Septembre !
Il a dû apprécier la raclette qu'il a gouté la veille au soir pour arriver aussi vite ! ;o)
On souhaite bienvenue à petit Paul !

11 septembre 2008

Première échographie...

11ème semaine de grossesse (3ème mois)

Je pensais que la découverte ne serait pas grande, parce que ce n'était pas la première fois que l'on nous donnait l'occasion de voir ce qui se passait dans mon ventre.
Mais dans cette ambiance feutrée à la lumière tamisée, dans cette pièce très peu médicalisée, et après quelques minutes seuls tous les deux (tous les trois !), nous nous sommes rendu compte que cette fois n'était pas comme les autres... On allait le voir autrement, et il aura beaucoup évolué depuis notre petit haricot de 5 mm d'il y a 5 semaines.


La gentille échographiste est revenue, nous a parlé doucement, et a posé la sonde sur le bas de mon ventre.
Après un court fouillis de noir et blanc, notre petit bout est apparu.
Nos yeux ont été en un instant complètement absorbés par ce petit être à la netteté déroutante.
Premier choc : il est là, il a grandi, il ressemble vraiment à un bébé...
Deuxième choc : il bouge ! je n'avais pas songé à cela. Rémy est bouche bée devant les petits mouvements qu'il fait avec ces bras et les petits coups de rein qu'il donne. Des petits "oh..." sortaient de la bouche du papa à chaque petit mouvement !
Ce ne sont pas des mouvements contrôlés, mais on dirait qu'il lève le bras bien haut et qu'il nous dit bonjour !
Troisième choc : le bruit rapide et ensorcelant de son si petit coeur, à 158 battements/min.
Ce son nous fait passer à une étape de prise de conscience irréversible : nous l'avons conçu, il est bel et bien là, il va bien, il bouge, nous attendons un bébé, notre bébé, et il est là, tout blotti en moi.
Quatrième choc : la phrase "vous voulez connaître mon idée par rapport au sexe du bébé ?"
Pressée, j'ai cherché le regard de Rémy en espérant une approbation immédiate... qu'il ne m'a pas donnée avant que je lui pose la question à nouveau. Je ne sais ce que j'aurais fait s'il avait dit non... Je bouillais d'envie de le savoir, même si ce n'était qu'une supposition.
Nous avons cueilli l'information, dans un contentement insoupçonné. Nous ne nous attendions vraiment pas à en savoir autant !

Pour ceux à qui je n'ai pas dit les chiffres (oui, parce que nous avons eu le droit à un pourcentage), je garde le suspens de l'annonce jusqu'à ce qu'on en soit sûr.

De nouveau dans la salle d'attente et la tête dans les nuages, nous avons attendu le dossier. Plein de photos accompagnaient le rapport qui disait que tout allait bien.

Maintenant, rendez-vous dans 10 semaines pour revoir le bout d'chou qui aura encore bien grandi.

26 août 2008

Grosse peur cette fois-ci...

Voici le chaton qu'aurait pu être mon matou si je l'avais connu tout bébé... mignon non ?
C'est ce que je me disais hier ; que j'aurais bien voulu voir sa bouille de petit chat à mon gros chat-chien...
Ce soir, on se dit juste qu'on a de la chance qu'il soit encore avec nous, en entier et en forme...


Nous revoilà reparti pour le récit de février, celui qui raconte comment mon chat kamikaze décide d'aller dehors par ses propres moyens.
Par "aller dehors", je veux bien sûr parler de descendre en bas du bâtiment...
Et "par ses propres moyens" signifie : en chutant de la rambarde du balcon du 3ème étage.


Alors oui, on remplit la condition du "si et seulement si la chute est de plus d'1m50 et si la vitesse du chat au décollage est nulle, l'individu poilu retombe sur ses pattes".
Ici, ce n'est pas la vitesse du chat qui est nulle, c'est lui... (^^,)

Sur ce coup, on valide le jamais deux sans trois de la légende.
Et oui, car c'est la troisième fois que monsieur trouve la solution la plus rapide pour descendre ! Mais capitalise-t-il sur ses erreurs ou est-ce trop lui demander ?
La première fois, le calmant dans ses veines n'a pas dû l'aider... OK

La deuxième fois, entre avoir bu un coup dans le verre de Sophie ET avoir eu envie de jouer avec un papillon de passage au troisième, je ne vois pas d'explication plausible à son envol.

La troisième fois, j'hésite entre :
- le chat coincé depuis un peu longtemps sur la balcon par un coup de vent qui ferma la fenêtre
- le chat bête qui ne sait plus qu'il est déjà tombé et qui continue ses idioties de passages entre les deux balcons
- le chat suicidaire parce que je le repousse le soir lorsqu'il patine sur mon ventre

Bon, pour l'histoire, il est tombé en notre absence et a donc passé l'après midi en bas, prostré, et peut être embêté par les enfants grâce à qui on l'a heureusement repéré.
L'inquiétude est venue du fait qu'il se cache sans vouloir s'approcher de nous, de miauler faiblement, d'être tout gonflé des poils comme s'il avait froid, de se déplacer faiblement, et de ne pas retrouver ses esprits aussi vite que les dernières fois.

On l'a donc emmené chez un vétérinaire de garde (il était tard) qui nous a bien rassuré, en disant quand même que le pépère était un miraculé.


24 août 2008

Fatigue, fatigue...


8ème semaine de grossesse (2ème mois)


Je crois que le symptôme majeur de ce début de grossesse aura été ma fatigue.
Sentiment de ne pas être reposée les matins avant le boulot, quand le réveil sonne, même après 8h30 de sommeil.
Tête qui tourne devant l'ordi.
Dodo de plus de 12h les week-end (en même temps, dans 6 mois 1/2, les mots "grasse mat' " seront sortis de notre vocabulaire, 'faut en profiter...).
Endormissements intempestifs dans la voiture (en passager hein !!), devant les films ou en cours de journée en week-end, gros coups de barre après repas au boulot.
Yeux fatigués et paupières lourdes aux changements de lumière (par exemple le soir en sortant du boulot, à découvrir que le soleil est là).


Et puis les horaires de Rémy un jour sur deux ne m'incitent pas à aller me coucher tôt : il rentre à 21h15, le temps qu'on mange et qu'on se pose un peu il est vite 22h30...


Sinon,
dans notre week-end sur le bâteau-canapé, nous avons déchiré des petits papiers (autrement appelés "tickets de CB"), et donc réalisé combien nous allions au restaurant avant, et réfléchi à la réinstallation de la salle à manger pour y mettre le bureau (et ainsi laisser la chambre au bébé).


Les nausées s'estompent je crois, quelques sentiments de mal être encore le matin à 10h, et quand j'ai l'estomac vide je pense.
Je n'arrive plus à manger de concombres...?..!... va savoir...
Et la question du soir après dîner "tu veux un cran de chocolat ?" m'inspire autant qu'un "tu veux un steak saignant en dessert ?"....
Par contre, je me goblotte des nectarines blanches de Saint André... mmmmh !




22 août 2008

RêVe...




8ème semaine de grossesse (2ème mois)



j'ai rêvé de façon très claire que ma petite fille était née le 10 du mois (je ne sais lequel) : Elle était toute brune, belle comme une poupée, toute calme.


Elle avait déjà ses petites dents qui pointaient (mais ca ne paraissait pas étrange ni disgracieux du tout), je me disais juste qu'au moins, elle ne souffrirait plus lors de leur pousse.



C'était agréable, je l'avais dans les bras, elle s'endormait, je m'occupais d'elle, Rémy n'était pas loin, mes parents non plus, tout était calme et serein.


On était en visite dans de la famille dans un mobilhome avec de grandes baies vitrées et on devait éviter que les chats entrent à l'intérieur.
Quand je sortais de la caravane, je disais à tous les gamins autour de se taire parce qu'elle dormait et qu'elle n'avait que 5 jours. Et ils se taisaient...
Elle était intelligente parce qu'elle avait accès à des boutons du tableau de bord de son lit, et avait commandé plein de choses sur internet (là, ça devient du n'importe quoi).
Elle ne pleurait jamais, avait beaucoup d'expressions, j'étais comblée.




Je me suis réveillée et ce matin, planait une sensation légère et agréable que cette fois, j'étais prête et que ça allait être une expérience fabuleuse.
Je pense avoir rêvé de mon bébé "idéal", si on peut dire ça, en amalgamant les discutions des jours antérieurs (mal de dents, mobilhome, désir d'avoir une petite fille, calme et jolie, en pleine forme).

20 août 2008

Première grande étape de la grossesse...



8ème semaine de grossesse (2ème mois)

Cela fait quelque chose de prendre rendez-vous avec son bébé. Ce sera pour ses 10 semaines de croissance dans mon bidou.

Le futur Papa va pouvoir le voir pour la première fois le 11 septembre, puisqu'il n'était pas là au premier rendez-vous chez la gynéco le 8 août (il mesurait alors 5 mm et son cœur battait !).






19 août 2008

Liste de naissance...

8ème semaine de grossesse (2ème mois)


Je me suis retrouvée dans des boutiques de bébés, mais cette fois pas pour faire un cadeau : un peu pour moi ! (mais juste pour regarder et accompagner Delphine, pas encore pour acheter).

Chaque étape de ce type me fait parcourir un petit bout de chemin en plus vers la réalisation du bouleversement qu'est l'arrivée d'un bébé.
Je réalise aussi toutes les choses qu'il faudra acheter, choisir, sélectionner, et qu'il faudra faire des concessions, car il y a énormément de choix, de couleurs, de prix, et de principes...!
Vue mon exigence, je pense vraiment à une liste de naissance.
Autant nous n'en avions pas besoin pour notre mariage, autant pour cette aventure là, nous partons de zéro niveau équipement.



17 août 2008

Créativité en marche...

7ème semaine de grossesse (2ème mois)


Je cherche un moyen d'annoncer de façon originale et surprenante ma grossesse à nos proches. C'est ça aussi de cacher un tel secret durant 3 mois, c'est qu'à un moment, il faut l'annoncer en oubliant personne, et pas au 8ème mois !




J'ai déjà trouvé pour Maman Rémy : je n'aurai qu'à mettre la Bola qu'elle m'a offerte !


Je vais rendre ma grand-mère arrière grand-mère, mon frère tonton et mes parents grands-parents... je suis plutôt fière de cette chance là.


De l'autre côté de la famille, avec l'aide de mes deux belles-sœurs, nous doublerons le nombre de petits enfants en 6 mois, et nous allons peut-être faire un "héritier" du seul frère entre ses 2 sœurs !









16 août 2008

Période difficile...

Je suis dans la 7ème semaine de grossesse, celle où j'ai perdu le premier bébé en mai dernier.
Je me fais des films en croyant que les symptômes disparaissent (moins de nausées, moins de lourdeurs des jambes, fatigue indéfinie).
Mais j'ai rêvé que lors d'une visite de routine chez le généraliste, on entendait le petit coeur au doppler... marrant ; ça m'a remise d'aplomb.
C'est aussi la période où tout le monde croit que nous n'en sommes qu'au début de nos nouveaux essais bébé (après le repos de l'utérus suite à la fausse-couche).
Je suis assez fatiguée, il faut que je me couche plus tôt parce que je ne me sens pas reposée le matin.