21 novembre 2008

Spina Bifida…


http://www.petiteemilie.org/

Quand échographie ne rime plus avec moment de bonheur, mais avec annonce désastreuse…

Quand les appels à la famille ne sont plus pour petit garçon ou petite fille, mais pour prononcer le nom de cette malformation…

Quand l’après-midi shopping qui devait suivre se transforme en journée catastrophique…

Quand on ne se renseigne plus sur les babygro, les poussettes ou les baignoires, mais sur les termes RU 486, accouchement et deuil périnatal.

Quand on ne cherche plus ce qu’est l’haptonomie mais qu’on se renseigne sur l’interruption médicale de grossesse…


En ce matin du 21 Novembre 2008, à 4 mois et demi de grossesse, et après un trop long silence de l’échographiste observant le dos de bébé, tout a basculé…

Et ce qui « n’arrive qu’aux autres » nous arrive à nous.

Et notre bébé devient un cas de Spina Bifida myéloméningocèle.



7 commentaires:

Anonyme a dit…

Je vous embrasse fort...très fort.Je suis là si besoin est.Je pense à vous et partage votre désespoir, votre peine. j'voudrais te prendre dans mes bras Julie...Bisous à vous.

Anonyme a dit…

bisous à tous les deux et surtout gardez espoir

Anonyme a dit…

donne de tes nouvelles stp

Anonyme a dit…

lundi 24 novembre 22h
Julie, Rémy,
C'est ce que j'attendais, tes confidences sur ton blog.
Hier soir, j'avais écrit "je ne sais pas dans quel état d'esprit est Julie ; j'essaye de me mettre à sa place : sentir ce petit être vivant jusqu'à nouvel ordre, et savoir qu'il va mourir triste à pleurer. Je suis aussi triste que le petit Nounours...
Je vous embrasse les larmes aux yeux
Grand'mère qui vous souhaite beaucoup de courage malgré tout.

Anonyme a dit…

Julie....j'aime ce lien ...entre le passé et le présent parfois cruel... et je trouve ton courage dans ton article ...si plein de ??? enfin, j'ai bien aimé...entre résignation et espoir...je vous embrasse ... Domi

Anonyme a dit…

Courage, même si ce n'est plus ma vie, courage... LDH

Julie a dit…

Valentina,

Il y a presque 2 ans, ma vie a basculé, j'ai alors écrit ça sur mon blog :
J'étais dans le même cas que vous, que toi… voici les seuls mots qui m'aient alors réconfortée :
Jérôme m'avait dit à l'époque : "J'ai une copine qui vient d'accoucher d'une petite fille…, alors qu' il y a un an, elle vivait la même chose que toi".

Il m'a dit sans le vouloir, et dans la maladresse de ne savoir quoi dire, un message d'espoir, d'avenir, plus que de compassion et de soutien.
Aujourd'hui, j'ai deux enfants merveilleux qui m'empêchent de penser chaque jour à Ange, que j'ai perdu un an avant la naissance de mes jumeaux, et je suis comblée.
Tout passe, ce sera dur, il faut être forts et liés, le couple, c'est la base.
Maintenant, il faut voir ce qui va bien, comme tout est parfait à part ça, "relativiser" comme on dit…
C'est ce mode de pensée qui fait qu'on s'en est sorti.

Je vous souhaite beaucoup de courage, de la force et n'hésitez pas à parler et demander de l'aide à vos proches.

Julie