22 juin 2006

Le chat ressort...



Nous avons donné en pension pour quelques mois notre chat rebelle à Claude et Monique qui ont une maison habitée par des chats. C'est à dire qu'il y a salle de gym, terrasse, chatières à tous les étages... et ce qu'il faut pour qu'ils ne sortent pas dans la rue.

Au bout d'une journée : saut de 2m10 départ arrêté pour franchir la grille... il est rattrapé de justesse sur le toit par Claude... retour cania.

Claude rehausse les barrières de 50 cm : Une semaine après, mardi soir 20h : il s'envole, comme dit Monique, en prenant appui sur des barreaux verticaux d'une fenêtre, saut d'1m50
jusqu'au chêneau, suspension pattes a
vant, rétablissement pattes arrière et le chat : envolé...

Monique l'a récupéré hier soir à 20h à notre ancienne maison. Les voisins l'avaient vu à 7h30 du matin. Il a retrouvé la maison en une nuit, a fait plus d'un km en pleine ville, en traversant au moins deux avenues... Comment a-t-il fait sans connaître le parcours... mystère ...c'est mon chacha rebelle qui veut nous retrouver.


J'étais persuadée qu'il partirait mais qu'il reviendrait. Monique m'a dit "s'il s'en va, il retourne sur son territoire à la Cité"... Elle avait raison et c'est pourquoi hier soir, à la fraîche, l'heure à laquelle il vadrouille, elle est partie à pied avec la cage, et l'a récupéré.

Maman

15 juin 2006

Destin…




Je suis en train de me dire que
Cela ne se serait jamais passé si Tu n’étais pas venu voir ma fiche ce lundi soir de mai 2006.
Cela ne serait pas arrivé si Tu t’étais inscrit rien qu’une semaine plus tard sur Meetic, en mai 2006.
Cela aurait été un autre appartement si je n’y étais pas allée à l’instint pour celui-ci, en avril 2006.
Cela n’aurait pas été pareil si j’avais su que le mur de la cuisine était porteur, en avril 2006.
Cela ne serait pas déclenché à ce moment si B. ne m’avait pas menti ce matin de mars 2006.
Cela n’aurait pas été possible si mon Grand-Père n’était pas parti, en 2005.
Cela ne serait pas arrivé si le CDD n’était resté qu’un CDD, en 2003.
Cela ne serait pas arrivé si je n’étais pas tombée sur cette annonce pour ce CDD, fin 2002.
Cela se serait passé autrement si j’avais été embauchée à Carré Noir, à l’été 2002.
Cela aurait été différent si je n’avais pas suivi B. en BTS industrie laitière, en 1998.
Cela aurait été différent si B. avait eu son BAC du premier coup, en 1997.
Cela aurait été différent si j’étais allée dans une section plus générale en seconde, en 1995.
Cela aurait été autrement si nous n’avions pas vendu la belle maison de la rue des Clématites, en 1990.
Et ainsi de suite (avant, je contrôlais encore un peu moins !)

Je suis en train de me dire que
C’est tout cela qui fait une vie ; la destinée d’une personne. Il y a des bons et des mauvais moments, qui auraient pu, ou dû arriver…, ou pas…

C’est ma vie.
Et elle n’est pas finie.

J’ai l’impression de vivre le début d’un tout nouveau chapitre de celle-ci en ce moment même – J’ai 26 ans…

Cela a commencé quand on m’a demandé de prendre un nouveau poste dans la belle usine du Sud-Ouest, en 2004. Les pensées se sont alors agitées dans ma tête (éloignement, inconnue, confusion, métier, changement, adaptation).
Puis il y a eu le déménagement, l’installation, les nouvelles connaissances, les remises à zéro, les difficultés de couple, les mensonges, la séparation, la tristesse, la fierté, la reprise de soi, la vie pas si mal de célibataire, quelques soirées sur Internet, les visites d’appartements, l’existence des « grands » chez courtier, banquier, notaire et autre agence immobilière, puis la signature d’une promesse de vente, et bientôt de l’acte.

Bref, en l’espace de huit mois, j’ai perdu mon Grand-Père adorateur, j’ai conservé mon enviable cercle d’amis, j’ai retrouvé une complice perdue, l’ancestrale Moumoune s’en est allée, j'ai tourné la page sur huit ans de ma vie, je vais être heureuse propriétaire, l’éloignement m’a rapproché de mes parents, et enfin, je me plais à respirer aux côtés de quelqu’Un d’autre.

C’est ma vie.
Et elle n’est pas finie.
Bienvenue à ma nouvelle vie alors !..

11 juin 2006

Demande de renfort



Nom de projet : Déménagement de la résidence Scotto à la résidence Compostelle
N° de projet : 2006/07-A


Organisateur : Citizen
Premier assistant : Aspi

Origine de l'opération : devenir propriétaire
Date prévue : dimanche 2 Juillet 2006

Difficulté envisagée : 3 étages sans ascenseur
Solution envisagée : le relais, une personne par étage
Distance entre les deux lieux : 5,7 km, 12 min

Récompense du jour : Pâté de campagne et boissons fraîches à volonté
Récompense d'un jour : Soirée conviviale entre amis -> date à définir
But de l'opération : transférer la totalité des affaires de l'appartement loué à l'appartement acquis
A ne pas oublier : le chat



Organisation annexe :


- location d'un camion -> besoin d'un conducteur agréé "haut véhicule rempli de tout ce que possède une copine"
- location d'un diable montant les escalier -> besoin d'un dresseur
- location de chariot plat -> non, pas pour faire du skate dans la descente les filles !
- location de gants de manutention -> pour faire pro
- location de ventouses -> pour soulever frigo et autre machine à laver (bras musclés, nus et huilés requis pour l'exercice)
- réservation de l'ascenseur du logement quitté (y'en a un, je le lâche pas !)
- réservation si possible des places de parking devant
- chargement de la batterie de l'appareil numérique pour photos en situation fou-rirestique



Mode opératoire :
Si tout l'amont s'est bien passé (Ô merci Aspi chéri !) tout est prêt à l'arrivée des acolytes : cartons fermés, classés et empilés, meubles démontés et soigneusement rangés, machines débranchées et facile à transporter... et petit déjeuner si vous voulez.
Chargement des diables en tout genre et autre chariot : direction l'ascenseur (qui a intérêt d'être en forme).
En sortie d'ascenseur, 3 marches à descendre, direction le camion.
Meubles refusant l'ascenseur : la bibliothèque démembrée IKEA, le cadre de lit de 2m, le piano, les montants des étagères, les deux moitiés de canapé, les fauteuils roses.
Remplissage au maximum du corps du camion, bourrage des derniers cartons.
Voyage vers le lieu de déchargement.
Découverte de l'appartement vide, pour les néophites.
Remotivation pour le déchargement.
Echauffement des cuisses et mollets (les garçons, vous pouvez vous mettre torse-nu, aucun problème).
Distribution des rôles selon les envie de chacun.
Légère engueulade innévitable, mésentente sur l'ordre de déchargement, hésitation sur la destination précise des cartons.
Cri du "c'est l'dernier cartooooooon !!!!".
Réunion au sommet (enfin, au troisième) pour une félicitation dans la sueur générale.
Douche pour qui veut (même si la salle de bain fait peur).
Dispersion des troupes.

à amener :
- vos p'tits bras pour la manutention
- vos p'tites têtes pour la logique et les propositions pratiques
- vos cd pour l'ambiance et l'encouragement
- votre bonne humeur pour un bon souvenir
- des idées de cadeaux récompenses (j'attends vos commentaires !)

Conclusion : vous êtes des amours !


03 juin 2006

The first Meeting...


Voilà un jour étrange, la rencontre physique de deux personnes qui viennent de se rencontrer sur Internet, totalement innocentes de leur existence il y a quelques jours, ils ont pourtant l’impression de se connaître. Elle est déjà sur place, elle l’attend, lui arrive, impatient, le ventre noué, peur de décevoir, d’être déçu, après tout juste des mots sur un écran, et des images figées de leur vie, les attirent l’un à l’autre. Est-ce que le courant peut passer ? Cette chimie humaine peut elle avoir la réaction attendue quand ces deux personnes vont se regarder, se toucher, se sentir ?


Il la contacte dès son arrivée, se donne un point de rendez vous, une sensation envahie leur corps, les jambes faiblissent, le ventre se fait sentir d’un seul bloc, l’œil est à l’affût du moindre mouvement, toute personne entrant dans son champ de vision est littéralement scrutée, à la recherche d’un seul indice pouvant identifier cette connaissance inconnue…


Ca y est, ils se sont vus, se reconnaissent, se devinent, s’approchent, s’effleurent, se touchent, se comprennent…


Le ciel est bleu, mais un orage doit approcher... on entend la foudre !