19 octobre 2011

21 mois...


Jules dit papa, mama, papy, mamy, tatie, doudou, teuteu’, dodo, gâteau (plutôt "dâto"), Elisa ("Ey'za") et il a répété bêtise. Il répète plus qu’il n’utilise encore, notre incompréhension dans quelques cas donne lieu à quelques crises (pas énormes chez Jules, mais quand même agrémentées de jetés de tête en arrière avec arrivée fracassante sur tête de lit ou dossier de la chaise haute), et à des petits défoulements (il tape d’un coup sec l’objet ou la personne qu’il a sous la main en nous regardant dans les yeux).

Il grimpe sur les chaises pour atteindre les interrupteurs, prend l'habitude de demander un peu d'eau avant d'aller au lit, a adopté son singe Nugget, adore jouer librement dans l'habitable de la voiture, commence à bien jouer "à des jeux de garçons" avec ses cousins,



Elisa donne toujours des tas d’explications toute en intonations, en mimiques et en index tendu sur l’endroit des faits, du coupable ou de l’objet du délit agrémentées de mamamin mamamamamin qu’on comprend (à son avantage ?) étrangement parfaitement. Elle ne répète rien pour le moment. Il n’y a guère que bobo qu’elle a su dire, à bon escient puisqu’elle montrait son égratignure au genoux (et accessoirement Jules - le coupable - qui la fit tomber plus de 3 jours auparavant). 
Elle a adopté son ours Nugget, n'aime pas les contraintes à part si on s'occupe de Jules avant elle, ne supporte pas qu'on essaie de lui couper les ongles, enlève une pince ou encore plus rapidement un élastique de ses cheveux si toutefois elle n'a pas trop bougé pour lui mettre, ne supporte pas chapeau et nouvelles chaussures (crise à Décathlon pour essayer une basket...)

Elisa nous donne du fil à retordre avec ce qu'on a appelé des crises. Madame est exigeante, ce n'est pas de l'opposition, non, c'est bien de l'exigence. Notre miss est en effet capable de partir en vrille (je reste sur place, je pleure, je mets toutes mes mains dans ma bouche, je ne veux pas qu'on me touche, je ne veux rien ni doudou, ni sucette, ni câlin, ni même ce que je voulais au tout début de la crise, je repousse tout, le fait qu'on essaie de me calmer ou de m'attirer vers une activité m'énerve encore plus) pour un rien : l'exemple le plus bête est que maman se trompe de couleur de bol. "Non mais elle ne me prend pas au sérieux ou quoi !?" ! On en a de toutes les couleurs, mais Elisa a inventé une loi : elle n'est pas très facile mais apparemment, il faut donner ce qui ressemble à du bleu à Jules (vert, turquoise) et ce qui se rapproche du rose à Elisa (orange, jaune). GARE à celui qui se trompe et qui ne connait pas la poulette pour réparer avant le point de non-retour la faute ! ....


Enfin... cela peut faire une bonne transition sur un autre constat que l'on fait : c'est seulement avec papa et maman ! (enfin, surtout maman) qu'elle fait des coups comme ça !

"Ils sont adorables vos enfants !"      "quoi ? une crise, ah non, moi ils s'habillent sans problème"       "oh didon, comme ils changent de comportement dès que vous arrivez...."      "Mais avec moi, ils ne font pas ça..."             et blablabla et blabla bla...
Voilà ce qu'on entend de chaque personne qui les garde. C'est quelque chose que je ne vis pas bien ça, l'attitude qu'ils ont avec moi, à se pousser, ne rien supporter, se pousser, être jaloux...


Jules de son côté est plus émotionnel. Il y a d'un côté l'opposition (il n'écoute pas les NON), et de la provocation. Sans doute est-ce la parole qui lui manque.




Habitudes :

Suite à un changement de comportement notable chez Jules face à la loi en vigueur depuis Juin (extrait de l’article 2 du code des parensoucieudebienfaire « (…) je poserai le doudou ET la sucette après chaque dodo dans la boîte verte et inaccessible prévue à cet effet. Je retrouve avec bonheur et impatience mes deux inséparables lorsque je vais me coucher »), nous avons réuni le conseil et avons conclu un avenant.

Article 2bis : « je prends la responsabilité de garder ou de laisser de côté doudou quand j’en ai envie. Une « boîte à doudous » accessible et idéalement placée, sera maintenant disponible au salon ».

Les 3 exemplaires identiques (chuuuut !!! ‘faut pas le dire) de chaque doudou chèrement acquis (ours bleu Creeks pour Jules et lapin rose Kaloo pour Elisa) vont devoir prendre un peu plus de service : ils vont dès à présent et sans entrainement préalable subir à tour de rôles des épreuves plus pénibles que la machine à laver, le fil à linge et le chatouille-nez ou chatouille-oreille du dodo pour assurer les journées des jumeaux.

Pourquoi 3 exemplaires vous allez me dire. Je suis peut-être un peu une malade, mais ça se calcule… 


Voir ma théorie du doudou en forme dans un autre billet (bientôt).

Je vous conseille en tout cas, dès que le doudou de votre bébé vous parait être THE DOUDOU de sa life, d’en rechercher activement 2 autres en bonne santé pour rentrer dans les rangs.

 Bon après, on a encore un problème à régler, c'est la sucette. Le doudou n'est pas accepté sans sucette, et inversement, l'un ne vaut rien sans l'autre. Donc ça ça nous dérange un peu plus, depuis qu'ils ont de nouveau la sucette, ils ne parlent plus car ils ne la lâchent plus... On étudie différentes solutions pour y palier...


Quant aux nouveaux aliments, ça devient original ;

-      Les cornichons (chez nous on en mange avec le coulomnier, donc ils ont évidemment voulu gouter). Au départ ça grimace, après, ça re-goute, c’est marrant parce que ça croque, et ensuite, ça mâche, et on finit par ressortir du broyat qui glissent lamentablement du menton jusqu’au réceptacle du bavoir !

-      La salade (en commençant par la vinaigrette à la petite cuillère, le contenant leur plaisant). Et à notre grand surprise, ils aiment. Donc avec de la salade dessous c’est mieux : Alors c’est plus l’effet « je mange des feuilles et c’est dur à contrôler dans la bouche » que l’effet piquant qui les gêne.

-      Hélas, le dieu ketchup a fait son entrée : avec un père qui en fait un non négociable sur les repas du samedi midi (comprenez steaks hachés, nuggets de poulet ou encore rôti de porc)

-      Il y a aussi l’incroyable Comté qui est comme par magie comestible quand on est debout ou sur les genoux de maman et étonnement rebutant au moindre contact avec la langue quand on est assisE (notez le E pour Elisa) dans sa chaise haute.

 

La "propreté" a fait son entrée également : il y a la maison et chez nounou un réducteur de toilette et un pot. Ca les amuse à s'assoir dessus, mais rien ne s'est encore passé.

Notes pour plus tard :

Elisa adore les poires, les pommes, les cerises, les petits raisins blancs, les oranges et les légumes mêmes les brocolis, mais surtout les pommes de terre.

Elle n’aime pas la viande ; son surnom « miss boulette » : on croit qu’elle mange bien mais c’est en fait sa joue qui fait des réserves. Au bout de 8 bouchées, soit elle parait indisposée de ressembler à un hamster soit on l’aide de nous-même en lui donnant l’autorisation de recracher.


Jules adore les steaks hachés, le jambon..., en gros : la viande,

Il est impressionnant de voir comment une mini Danette est mangée avec délectation, doigté et précision, dans un silence singulier qui laisse souffler les oreilles à proximité et dans le respect de ce qu’il reste de propreté au bavoir et au pantalon qui finissent la plupart du temps échantillonnés du repas (merci monsieur SKIP).

On est allé au McDo aussi, ils ont été sages comme des images, assis sur les chaises des grands à manger leur nuggets placés sur la table au niveau de leurs nez ! Bientôt ils vont reconnaitre le M jaune depuis la voiture !