10 mars 2009

Et si ça marchait ?...


Mais que m’arrive t-il ? Tranquille au boulot, un peu plus sereine qu’à mon retour en janvier, voilà que Julie m’envoie une offre d’emploi dans le packaging. Demande anodine à la base (elle est abonnée à des alertes d’offres d’emploi sur Lyon), elle voit « packaging », et propose de me l’envoyer, je la lis au début « comme ça », mais en m’enfonçant dans les lignes de cette description de poste, j’ai l’impression qu’on décrit ici non seulement le poste idéal, mais qu’avec ça je corresponds mot pour mot à ce poste…

Mot pour mot ? comment ça mot pour mot ? et bien cela tilte au niveau des dernières phrases : « issu d’une école de design industriel/packaging » . Regrouper ces mots avec le reste de l’annonce me parait improbable, tout cela sans le mot « ingénieur » que je ne suis pas et que l’on recherche tant…

C’est cette vision du poste qui m’a plu : associer l’expertise pack, la pure technique et la créativité, le développement technique et le design pack : comme obtenir un cahier des charges, prendre le temps et se donner les moyens de développer une ouverture intuitive du pack, bien mieux qu’une ouverture facile fléchée. J’essaie aujourd’hui d’inclure cette vision, mais elle n’est pas vraiment reconnue car non demandée, je soupçonne une vision d’inutilité. Et ce n’est qu’un exemple.

J’aimerais dans ce poste pouvoir développer et me servir efficacement et utilement de mon côté créatif, avoir à réaliser des maquettes graphismes ou volumes, pour présenter de façon valorisée les projets à nos clients internes ou externes.

On continue avec l’attrait pour un grand groupe de renommée internationale qui parle des habitudes alimentaires changeantes et du développement durable qui sont des axes de travail qui me motivent, directement en relation avec ce qu’attend le consommateur. Et puis l’idée de venir renforcer l’équipe packaging est valorisante, un peu comme s’ils m’attendaient.

Je prends conscience de mon expérience acquise là où je suis depuis voilà maintenant quelques années, expérience qui a l’air d’intéresser d’autres entreprises. Je crois que je le réalise seulement maintenant.

Il y a le mot adjoint aussi qui me plait, l’idée de retrouver une équipe au sein de laquelle travailler sur les mêmes préoccupations, les mêmes expertises, l’entraide et les échanges d’expérience que cela apporte.

Je retrouve des choses que je maîtrise aujourd’hui, comme la réduction des coûts par l’optimisation de l’existant, et puis les souhaits d’avoir une personne force de propositions, quelqu’un à qui on demande son avis, à qui on confie des recherches de nouvelles pistes.

La notion d’emballage intelligent est évoquée, une vision plus technique des films plastique, ceux dont je me sers actuellement pour protéger mes produits de l’humidité (et si peu d’autre chose), ont des cousins qui font des merveilles sur des produits plus contraignants. Pourquoi pas ne pas aller apprendre encore des choses de ce côté là ?

Je suis actuellement un peu en manque d’innovation, ici j’ai l’impression de devoir copier les marques distributeurs plutôt que de rechercher la moindre inno un tant soit peu rupturiste.

Ce n’est pas pour autant mauvais de savoir que certaines choses sont difficilement réalisables, de continuer à être créatif quand on connait les contraintes du terrain. J’ai bien souvent travaillé sur des explorations de concepts très motivants, qui n’ont abouti à rien, par manque d’outil industriel ou moins couteux : d’audace du marketing…

Et puis, je ne vois nulle part la chose qui me mine au boulot depuis 6 mois : la qualité emballages ! Et oui, un profil comme le mien s’ennuie dans cette tâche fade, sans surprise et plus souvent ennuyeuse qu’instructive.

L’idée de continuer dans le marché de l’alimentaire tout en changeant de rayon me plait bien, toujours être en contact indirect avec les différents comportements du consommateur, viser et apprendre à connaître de nouveaux actes d’achats.

Le travail en mode projet, je connais, j’ai été chef de projet, ce fut difficile car pas vraiment dans mon cœur de métier. Et puis, le temps me manquait pour contenter mon esprit perfectionniste, j’avais plutôt l’impression de faire un peu de tout que tout de bien. Mais même sans être nécessairement leader du projet, porter les connaissances et l’avancement de la partie packaging dans le développement d’un nouveau produit est toujours valorisant.

Je ne perdrai pas non plus le contact avec l’usine, les lignes, le terrain, la partie de mes fonctions qui satisfait le moins mes supérieurs pour le moment, mais que je suis amenée à devoir ou à vouloir développer dans un environnement différent ou une autre ambiance.

Point de vue compétences, je pense être au dessus de ce qu’ils décrivent rechercher. J’ai en effet plus d’années d’expérience.

Pour finir et du côté plus personnel, j’ai une attirance que je ne peux encore vraiment expliciter pour Lyon… seulement une après-midi de passée là bas, et les retours positifs que me font beaucoup de monde m’attirent, la proximité aussi sûrement. En bref surtout la conviction que l’impact provoqué en moi n’aurait pas été le même pour une autre ville…

Je me fais peut être tout un monde tout rose de ce boulot qui m’est présenté là, mais je crois que cela me donne la force d’aller voir ailleurs ce que ça donne. Je n’aurais pas fait la démarche sans une annonce pareille je pense, et je ne le savais pas avant que cette offre ne tombe.

A suivre alors… !


02 mars 2009

Comètes and Pushies...


Elo m'avait commandé des boucles d'oreilles, j'ai écouté ses souhaits et en sont ressorties les comètes (une paire pour moi et une paire pour elle).
Création d'une bague en fimo : les yeux plutôt rivés sur la télé un de ces soirs, mes doigts s'amusaient à aplatir de la pâte rouge ; cela a donné un pétale. J'en ai fait trois autres et je les ai assemblés en coquelicot.

01 mars 2009

En avant les travaux...


Suite à quelques mois de stand by plus ou moins assumé, la motivation a bien repris ce weekend, laissant ce soir une liste de choses achevées des plus impressionnante !
J'ai mis les avancées les plus impactantes en photos, et voici la liste de la bricolette discrète :
- passage des câbles dans le faux-plafond du couloir pour amener la terre dans le bureau et le salon
- fixation des montants pour le coffrage au dessus de la fenêtre de la cuisine
- câblage des spots pour ce coffrage
- définition précise du devenir des interrupteurs de la cuisine (le jour de la disparition de la gaine grise sera en effet un grand jour ; ce "truc", la source des interrogations de nos invités, illustre le tout début de nos travaux, à l'été 2006 !...)
- dessin des plans du meuble miroir de la salle de bain + devis chez Leroy Merlin
- accroche de mon "soleil à bijoux" dans la chambre (je vous le montrerai un jour avec toutes mes créations dessus !)
- découpe d'une étagère pour le placard de la chambre
- finition et pose des montants pour le faux-plafond du couloir

Bon, j'arrête là il est tard; demain, je dois être à l'usine à 5h45... arf...