Un jour, j’ai dit à mon chef lors d’un point mensuel ; j’ai des pertes de mémoires sur les tâches que j’ai accomplies ou non : Je ne sais plus vraiment si je les ai faites ou non, si je les ai au moins commencées, où elles peuvent bien en être ou si je les ai finies…
J’ai demandé un truc pour m’organiser, il m’a dit : demandes la formation « gestion du temps ».
C’est ce jour que j’ai réalisé avoir un problème de gestion du temps, que tous mes petits soucis quotidiens au boulot, les trucs qui encombrent ma tête, étaient la conséquence d’une seule chose : je ne sais pas gérer mon temps.
Un peu par hasard, par la suite, un collègue apparemment sorti fièrement du même problème que moi me conseille quelques bouquins pour m’aider. Je suis donc aller sur le net pour m’en procurer un, et je suis tombée sur « ces gens qui remettent tout au lendemain », « comment ne plus être en retard » ou « comment ne pas tout remettre au lendemain ».
C’est la révélation, et en plus, j’apprends un nouveau mot : la Procrastination.
La difficulté sur laquelle je travaille depuis quelques mois se résume en un mot. Et non, je ne suis pas seule, des gens sont pareils, voire pires, d’autres ont des solutions ou des trucs pratiques pour combattre ce syndrome, et d’autres s’en sont sortis… Et pour couronner le tout, nous avons le droit à une définition qui tient en un mot…
Pour en savoir plus, je vous invite à lire ce qui se trouve ici : Procrastination
C’est encore un bout de définition de la Julie que vous connaissez.
Si je devais faire un résumé, je dirais ceci :
Parce qu’à force de tout remettre au lendemain,
on trouve subitement beaucoup de temps à consacrer à des choses inutiles.
Ce que j’ai remis dernièrement à plus tard :
- faire la procuration de vote
- définir la répartition de mon intéressement (fait 2h avant la clôture)
- acheter les croquettes du chat
- peindre cette image que j’ai tellement envie de reproduire au mieux
- écrire la carte pour Sophie
- aller au labo faire la prise de sang pour le mariage
- faire des muffins aux céréales pour le petit déjeuner de mon amoureux
- chercher pendant 20 min une photo pour l’entête de ce message, alors qu’il n’était pas encore écrit… pourquoi ? parce que c’était plus facile je crois…
… pour cette rubrique, j’ai plein d’exemples…
Les petits pas en avant réalisés dernièrement grâce à la prise de conscience de ce problème :
- J’ai fait le chèque pour le syndic seulement 1 semaine après avoir entreposé la facture sur ma table de nuit (n’importe quoi…), en allant jusqu’à mettre le chèque dans l’enveloppe, mis l’adresse et timbrée celle-ci.
- J’essaie de me mettre 15 à 20 min sur mon vélo helliptique avant chaque douche que je prévoie de prendre, au lieu de glandouiller 15 à 20 min entre 3 points noirs, 2 poils, une lessive à étendre et la poubelle à vider.
- J’essaie de me répéter le plus souvent cette chose simple anéantisseuse de petits tracas : Une chose faite n’est plus à faire.
Les choses que je suis maintenant habitué à faire :
- Prévoir du temps pour penser et réfléchir aux idées de cadeaux (Noël, anniversaire…) et ne plus avoir le stress de ne rien trouver de bien original
- Je note les choses à faire, même si je pense que je ne vais pas oublier, ça vide la tête.
Les questions que je me pose pour le moment :
- Mais en essayant de me soigner, les choses à faire ne vont-elles pas être les mêmes sources de soucis que les choses en retard l’étaient ?
- Est-ce que je vais savoir travailler efficacement sans qu’il y ait d’urgence ?
A suivre, peut être…
