24 février 2006

Qui a dit que c’était facile ?!




Quoi ? les palettes s’écrasent ?
Les palettes s’écrasent…. les palettes s’écrasent…mmh… mais pourtant !…



J’ai fait tout ça pour les concevoir, elles et leurs caisses :


- penser aux retraits tout autour pour ne pas gêner les caristes lors du chargement dans les camions.
- bien combler en hauteur, à 1225 mm maintenant !, mais ATTENTION ! : pas trop quand même, sinon ça ne rentre pas dans les racks.
- mais aussi, ne pas la faire trop haute, pour garder une bonne stabilité de la charge, sinon, tout valdingue lors d’un déplacement inopiné gerbé et sans banderolage.
- la créer juste assez haute pour que l'idiot de bras étiqueteur colle l’étiquette sur la palette, et pas dans le vide au dessus.
- bien empiler les caisses les unes sur les autres, ça porte mieux.
- faire des palettisations croisées, c’est un gage de stabilité ça aussi.
- ah oui, il faut aussi imaginer un présentoir, beau, facile à ouvrir en un centième de seconde par l’abruti mono-neurone qui rempli les linéaires des Hypers.
- mais un présentoir sans toutefois bouleverser ou changer quoi que ce soit sur la ligne !
- mais le faire pas cher, parce que sinon, on travaille pour rien ; le projet n’aboutissant pas.
- la remplir à 100% avec des produits cubiques, emballés sous vide-d’air, dans des étuis formés autour, pour annuler tout jeu, sinon, gare au service logistique (mononeurone lui aussi, pardon…) qui revient à la charge parce qu’apparemment, il ferait le boulot mieux que nous.
- faire une caisse en carton ondulé aux papiers à 60g/m² pour ne pas que ça soit trop cher
- mais ne pas hésiter à mettre de la double cannelure et du 450 g/m² pour assurer le transport à Yakoutsk en Sibérie, ou je ne sais où encore.
- ne pas l'imprimer pour réduire les coûts mais la mettre en 4 couleurs pour faire de l'impact client.
- prévoir qu'un jour le produit, sa caisse et sa palette partent dans un container humide et chaud vers le Nicaragua ou en Nouvelle Guinée.
- envisager de faire des caisses en bois pour supporter les 2000 bornes de chemins polonais.
- prévoir que des andouilles se mettent à gerber une palette de briques sur une de chips.
- ajouter 20% de RCV en plus que le logiciel, juste au cas où le fournisseur nous livrent des caisses molles et humides alors que l’on est en rupture.

Et j’en oublie, ça oui…

Et je viens d’apprendre qu’en plus, il faut prédire qu'il y en ait qui ne trouvent pas cela normal qu’en ajoutant 25 couches de caisses sur une palette prévue pour 8, les caisses se cassent la gu….

nan mais....

et oui, c'est ça mon métier (notre métier, et oui, on est plusieurs !)
Enfin ! j’arrive à l’expliquer…

3 commentaires:

Anonyme a dit…

mono-neuroné?!!!! J'adore cette expression. Elle me dit vaguement quelquechose...

Anonyme a dit…

En espérant que les monos neuronés ne liront pas ton blog ..ils risquent de ne pas être contents!
C'est trop vrai, c'est trop ca....c'est notre vie en fait...et vu comme ca ....ca fait limite peur. Hein?Bibi tout plein!S.

Sophie a dit…

Oh là là ca me rappelle de bons souvenirs!!

Dire que maintenant j'ai même plus caisses, mais quand meme des palettes dans le même état et voir pire!

Bonjour les dégâts du shampooing tout partout! ;)