27 septembre 2005

Ma réflexion du moment…


Je ne suis pas sa maman……et pourtant
Il n’est pas mon enfant ………et pourtant

Je ne suis même pas son maître
Je ne suis qu’une esclave
Car il est mon protégé






Il s’est incarné sept fois dans ma vie :
Noisette la top model
Neru et Moonky les rouquins jumeaux
Amélie la dormeuse
Hermine la p’tite poulette couinouse
Arnaud l’actif et juvénil Pounet
et … Ghinzu le calme

La presque centenaire Noisette a vu arriver et mourir Neru, Moonky et Amélie.
La peine de chaque envol a ouvert la porte à un ou même deux bienvenus.
Mon béguin pour la folle-Hermine et mon bébé Moonky a gravé dans mes pensées qu’on ne peut vivre sans un des leurs à nos côtés.

Et un jour, après 3 ans sans eux, un nouveau boulot.
A nouveau boulot, nouvelle ville, nouvelle vie, nouvel appartement, choisi en pensant à lui.
Partie à sa recherche, je découvre des peines, des joies, et la révélation (encore merci à Maroon 16 !).
Son arrivée dans son chez-lui est préparée avec soin, inquiétude et jubilation.

Son petit nom est difficile à trouver, mais il lui va maintenant comme un gant. Il se sent chez lui très vite, s’attachant à nous comme je ne l’ai jamais ressenti chez eux avant. Nous regardant tristement le matin. nous attendant le soir, se montrant apaisant quand j’en ai besoin.


Quand il tombe malade, je suis inquiète, je ne sais comment le soulager de ses douleurs. La facture est salée, mais comment pourrai-je faire autrement que tout ou presque pour lui ? Je suis responsable de lui.
Il souffre en ce moment, et je passe une mauvaise journée.
Hâte de le retrouver, de le câliner et de le soigner pour qu’il aille enfin mieux.


J’écris cela parce qu’en ce moment, je réalise la place que peut prendre un chat dans ma vie et dans mon cœur.
Ce qui en découle c’est la pensée d’avoir un bébé, chair de ma chair, petit être fragile qui dépend entièrement de moi, de nous, de nous deux.
Je ne compare pas un chat à un bébé, j’extrapole juste l’amour que j’ai déjà pour l’un, pour l’appliquer à l’autre, pour un amour infini et dévoué corps et âme.


Merci à Ben d’aimer Ghinzu comme il le fait, même s’il ne se l’avoue pas ;o)

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