07 août 2008

Récit d'une époque enfin révolue...



Un soir, au boulot, j'ai pris ma plume (mon clavier !) et j'ai écrit à mon patron ce que notre service avait sur le cœur :


Il y a dans le service une personne qui a de grandes tendances à empiéter sur le travail des autres.
  • Je prends mon cas : Ceci a pour conséquence de dévaloriser la valeur ajoutée de mon travail vis à vis des autres services.
Cela donne l'impression basique d'avoir un travail simple qui peut se faire par n'importe qui, et de ne plus pouvoir apporter son expertise.
Sans doute est-ce exagéré, mais cela retombe sur le principe que chacun a sa tâche, et que le but est de travailler en accord, en complémentarité et en échange, et non pas dans une certaine concurrence.

Je te parlais, quand tu m'a proposé de prendre un des projets, de mon inquiétude de ne pas faire "aussi bien" que les chefs de projets que je vois travailler.
J'ai effectivement été "formée" ou plutôt influencée par cette personne qui donne du très bon boulot, mais qui a tendance à tout s'accaparer.
Depuis, j'ai appris qu'être chef de projet, ce n'est pas faire le boulot des autres...

Je ne trouve pas normal que certaines infos me reviennent par elle (ex ; "tu n'étais pas invitée à cette réunion parce qu'untel a dit que tu avais assez de projets"...).
Je ne trouve pas normal qu'on me demande quelque chose à moi, et que ce soit elle qui y réponde en me mettant en copie. (ex ; lors d'un point sur activités).
Je ne trouve pas normal qu'on se montre supérieure à quelqu'un par sa façon de parler quand on n'a aucun lien hiérarchique (ex ; rapport complet des infos que j'ai ratées parce que j'étais absente quelques jours, ou quelques heures).
Je ne trouve pas normal qu'on se mette à parler à ma place sur un projet ou une partie de projet qui me concerne sans dire à aucun moment qu'elle n'est pas le bon contact.

  • Concernant l'ambiance du service, c'est une personne qui se permet de mal parler à ses collègues sans aucune raison apparente, et qui va retourner sa veste quelques minutes après au gré de ses besoins.
Qui va se montrer désagréable au bureau mais qui changera complètement de ton lors d'un appel téléphonique.
Une personne qui refroidit une réunion de service en clamant des choses qui ne se disent pas.
Une personne qui est malheureusement au centre des discussions quand elle n'est pas là...

Une personne qui, de par ses connaissances, son expérience, ses dialogues intéressés avec des contacts de choix, sa capacité à analyser et à emmagasiner des données, divulgue au compte-goutte les infos de manière à toujours garder un train d'avance sur la connaissance (ou autre raison que je ne saurais dire).
Au début d'accord, c'est plutôt intéressant et avantageux, par la suite ça en devient risible, et maintenant cela tourne à l'agacement, et je sais que pour d'autres, ce mot est faible.
Une personne qui devient donc la porte d'entrée ou le contact privilégié de la cellule développement car elle sait "répondre à tout et à la place des autres", qui capte les nouveaux projets et oublie que nous sommes trois à les gérer dans le bureau.

Les effets bêtes et pervers qui en découlent depuis quelques temps :
Pour garder la main sur un sujet, j'évite de laisser entendre mes conversations.
Pour me prouver que je n'ai pas besoin d'elle, j'évite de lui demander de l'aide.


  • Pour finir,
Les rares discussions avec cette personne pour lui expliquer ce que je ressens n'aboutissent pas sur une compréhension réelle et/ou durable du problème et prouvent à mon avis que c'est un problème général plus grave.
Tout ça pour dire que l'ambiance en général devient étouffante puisque nous en arrivons à ne plus nous comporter normalement, naturellement et sereinement en sa présence.

Aujourd'hui et depuis quelques semaines, cette personne est enfin partie emm#¤*§der le monde ailleurs, nous respirons !


1 commentaire:

Anonyme a dit…

La F. n'est plus à Cestas depuis avril à notre grand soulagement. Elle était devenue invivable. Visiblement sont objectif était de devenir la Chef des PTS et faisait tout pour, avec le mépris le plus total pour ses collègues qui de son point de vue n'étaient de toutes façons pas de son niveau (professionnel - culturel - social et touti quanti...) Bref, nous étions passés au status de Connards et on pourrait en faire un livre... Elle se retrouve donc à la Capitale comme ingénieur, où elle pourra en faire ch--- d'autres. Bon vent !!!